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Donald Trump élu 47e président des États-Unis

Le républicain Donald Trump a remporté l’élection présidentielle aux États-Unis face à la démocrate Kamala Harris, ont annoncé ce mercredi 6 novembre les médias américains, et signe un extraordinaire retour au pouvoir.

Ce qu’il faut retenir

► Le républicain Donald Trump a remporté l’élection présidentielle aux Etats-Unis face à la démocrate Kamala Harris, ont annoncé mercredi les médias américains, et signe un extraordinaire retour au pouvoir.

► Pour la première fois en quatre ans, les républicains sont majoritaires au Sénat.

► La candidate démocrate Kamala Harris ne s’est toujours pas exprimée.

► Sur notre carte interactive, retrouvez les résultats en temps réel, État par État.


Les horaires sont donnés en temps universel, TU (Paris -1h)

13h25 : Le gouvernement taliban en Afghanistan dit espérer « un nouveau chapitre » avec l’élection de Trump

Le gouvernement taliban en Afghanistan a dit mercredi espérer « un nouveau chapitre » avec la réélection de Donald Trump qui avait signé un accord de paix avec les talibans durant son premier mandat de président des Etats-Unis. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Abdul Qahar Balkhi a dit sur X espérer « des progrès tangibles dans les relations » et que Kaboul et Washington « pourront ouvrir un nouveau chapitre ».

13h10 : Réécoutez nos éditions spéciales de la mi-journée sur la victoire de Donald Trump et la défaite de Kamala Harris

12h55 : « Trump est beaucoup mieux préparé et surtout, il est beaucoup mieux entouré » 

Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste de la rhétorique présidentielle livre son analyse sur la victoire de Donald Trump.

Une des grosses différences, c’est que Trump est beaucoup mieux préparé et surtout, il est beaucoup mieux entouré. En 2016, en fait, il ne s’attendait pas à une victoire. Il espérait peut-être en profiter pour son business et puis dire que l’élection avait été volée aussi, mais voilà, il a été surpris. Il a dû trouver des gens un petit peu comme ça, sans trop avoir préparé, il n’avait pas la machine aussi du parti autant derrière lui, puisqu’il a fait une purge depuis, et il a vraiment récupéré toutes les commandes à tous les niveaux du parti. Et l’idée ça va être de faire une purge cette fois-ci dans l’administration pour avoir des gens qui seront loyaux à tous les niveaux. Là, ce qui va être important pour Donald Trump, c’est la loyauté, c’est-à-dire que ça soit des gens qui obéissent et qui ne posent pas de questions.

00:40

Jérôme Viala-Gaudefroy

RFI

12h40 : La guerre à Gaza a joué dans le vote des Arabo-musulmans

À Dearborn, comté qui compte la plus importante communauté arabo-musulmane, le dépouillement se poursuit, mais il n’y a plus de doute, le Michigan aussi sera pour Trump, rapporte notre envoyée spéciale à Dearborn dans le Michigan, Loubna Anaki. On est à 96% des bulletins dépouillés et Donald Trump a plus de 100 000 voix d’avance, un coup dur pour Kamala Harris. L’électorat arabo-musulman, traditionnellement, c’était un électorat vraiment fidèle aux démocrates et qui a voté à près de 90% pour Joe Biden en 2020. Mais, depuis le début de la guerre à Gaza, ces électeurs n’ont cessé d’exprimer leur colère contre la gestion de ce conflit par l’administration Biden-Harris et le soutien sans faille de la Maison Blanche à Israël. Ils avaient promis qu’ils se feraient entendre dans les urnes, et c’est ce qui s’est passé.

Selon les résultats partiels, pas vraiment officiel, publiés par la ville de Dearborn qui concentre cette population arabe et musulmane, Kamala Harris a 27% des voix, Jill Stein, la candidate des Verts, a 22% des voix. On voit que l’écart n’est vraiment pas très grand entre les deux. Et, Donald Trump a 45% des voix. Cela peut surprendre étant donné les politiques du républicain lors de son premier mandat, des politiques qui ont ciblé cette population.

Mais ceux qui ont expliqué leur choix, ici, disaient : « Cela ne peut pas être pire que sous Biden durant cette année ». Et ils expliquent qu’« il y a eu plus de morts palestiniens avec Joe Biden ». Et, ici aussi, l’économie a bien sûr joué. Si cela se confirme que ce mouvement appelant à punir les démocrates a coûté le Michigan au camp Harris, il aura gagné son pari, parce que le pari, c’était de montrer aux politiciens que le soutien de cet électorat arabo-musulman peut peser lourd dans une présidentielle.

12h20 : « L’Amérique a choisi une catastrophe pure et simple »

Pour James Cohen, des démocrates de l’étranger, les Democrats Abroad, après l’élection de Donald Trump et la perte du Sénat, les démocrates vont devoir s’unir.

Ça va être désastreux pour la plupart des Américains, pour les femmes, pour les homosexuels, pour les minoritaires. Ça va être désastreux pour le climat. Ça va être désastreux pour la France, pour l’Europe, pour les relations internationales. Ça va être catastrophique ! L’Amérique a choisi une catastrophe pure et simple.

00:24

James Cohen

RFI

12h05 : Ukraine, isolationnisme… les premières réactions européennes à l’élection de Trump

L’élection de Donald Trump à la Maison Blanche étant entérinée, l’Europe se prépare déjà à une nouvelle ère des relations avec son puissant allié américain. Car le nouveau président des États-Unis pourrait bien changer la donne, notamment sur les questions de la guerre en Ukraine ou des relations diplomatiques et économiques avec l’Union européenne.

À lire iciPrésidentielle américaine : Ukraine, isolationnisme… les premières réactions européennes à l’élection de Trump

11h55 : La Russie n’a pas « d’illusions » mais « travaillera » avec Trump

La Russie « ne nourrit aucune illusion » sur Donald Trump mais « travaillera » avec lui tout en poursuivant « tous ses objectifs » en Ukraine, a prévenu la diplomatie russe après la victoire du républicain à la présidentielle américaine. « La Russie travaillera avec la nouvelle administration » mais s’efforcera d’« atteindre tous les objectifs fixés » en Ukraine, selon un communiqué. « Nos conditions restent inchangées et sont bien connues à Washington », a poursuivi le ministère des Affaires étrangères.

11h40 : Les républicains reprennent le contrôle du Sénat

Pour la première fois en quatre ans, les républicains sont majoritaires au Sénat. Grâce à leur victoire en Virginie-Occidentale et dans l’Ohio, le parti de Donald Trump est garanti de contrôler au moins l’une des deux chambres du Congrès l’an prochain.

À lire iciPrésidentielle américaine: les républicains reprennent le contrôle du Sénat

11h30 : En images, une présidentielle suivie dans le monde entier

 

11h15 : Le dollar et le bitcoin s’enflamment avec la victoire de Trump

Le dollar et le bitcoin se sont envolés ce mercredi après la victoire du républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, les marchés estimant que sa politique avantagera ces actifs. Vers 10h05 TU, la devise américaine bondissait de 1,66% face à l’euro, à 1,0752 dollar. La monnaie unique européenne avait précédemment touché un plus bas depuis fin juin face au billet vert, à 1,0703 dollar. Le billet vert progressait également de 1,11% face à la livre, à 1,2899 dollar. Le Dollar Index, qui compare la devise américaine à un panier de monnaies, a lui atteint mercredi un sommet depuis début juillet, à 105,311 points. Donald Trump a réussi son pari de revenir à la Maison Blanche, une victoire sans appel, qui provoque une onde de choc aux Etats-Unis et à travers le monde.

À lire aussiPrésidentielle américaine: avec son programme économique, Trump promet de «voler les emplois d’autres pays»

10h55 : Le vote populaire, la réelle surprise du scrutin

Ce sont les « swing states » qui ont plié l’élection, comme un château de cartes. D’abord la Caroline du Nord, ensuite la Géorgie, et le coup de grâce, la Pennsylvanie, considérée comme l’état clé des états clés. Donald Trump réalise une razzia. Et ce n’est pas fini. Les républicains peuvent avoir le sourire puisque c’est presque fait aussi dans le Wisconsin, le Michigan, l’Arizona, qu’on disait très disputés. Mais il n’y a pas vraiment eu de match.

La surprise, c’est le vote populaire. Au niveau national, Trump a actuellement 5 millions de voix de plus que Kamala Harris. Ce n’était pas le cas en 2016 lorsqu’il a battu Hillary Clinton. Il l’avait emporté en nombre de grands électeurs mais pas en nombre de suffrages exprimés. Cette fois-ci, ça ressemble à un plébiscite, et ce serait une première pour un républicain depuis 20 ans. Le dernier à gagner le vote populaire, c’était George Bush junior en 2004.

Enfin, peut-être le plus important : le Congrès. On s’attendait à ce que les républicains prennent le Sénat, puisque les démocrates n’y avaient que quelques sièges d’avance. En revanche, Donald Trump est très bien parti pour conserver aussi la Chambre des représentants. C’est une véritable performance si ça se confirme : un Congrès 100% républicain. Il aura les clés du pouvoir exécutif, du pouvoir législatif et un appui judiciaire très précieux grâce à la Cour suprême à majorité conservatrice.

10h35 : Donald Trump élu 47e président des États-Unis

Le républicain Donald Trump a remporté l’élection présidentielle aux Etats-Unis face à la démocrate Kamala Harris, ont annoncé mercredi les médias américains, et signe un extraordinaire retour au pouvoir. L’ancien président de 78 ans a réussi son pari de revenir à la Maison Blanche à l’issue d’une campagne excessivement mouvementée, particulièrement agressive et indécise jusqu’à la dernière minute.

10h35 : Le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne, consolidé dans plusieurs États

Des référendums sur le droit à l’avortement étaient organisés mardi dans dix États en parallèle du scrutin présidentiel. La candidate démocrate Kamala Harris avait fait de ce sujet l’un des axes forts de sa campagne. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse l’a emporté dans plusieurs États dont l’Arizona, mais pas en Floride, troisième État le plus peuplé du pays, où les restrictions imposées n’ont pu être levées.

À lire iciEtats-Unis: le droit à l’avortement, un des thèmes clés de la campagne américaine, consolidé dans plusieurs États

10h25 : Le président égyptien Sissi félicite Trump, espère « paix et stabilité » au Moyen-Orient

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a félicité Donald Trump, espérant la paix et la stabilité au Moyen-Orient. « Je lui souhaite beaucoup de succès (…) et j’ai hâte de parvenir ensemble à la paix, à la stabilité régionale et au renforcement du partenariat stratégique entre l’Egypte et les Etats-Unis et leurs peuples amis », a déclaré le président Sissi sur son compte officiel X.

10h10 : Le colistier de Donald Trump, JD Vance, a brièvement pris la parole sur scène

Rien ne m’empêchera de tenir ma parole envers vous, le peuple. Nous rendrons l’Amérique sûre, forte, prospère, puissante et libre à nouveau. Et je demande à tous les citoyens à travers notre pays de se joindre à moi dans cette noble et juste entreprise. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Il est temps de laisser derrière nous les divisions de ces quatre dernières années. Il est temps de s’unir. Et nous allons essayer. Et cela va se produire. Le succès nous rassemblera. Je l’ai déjà constaté.

00:44

JD Vance

RFI

10h00 : « Dieu avait d’autres projets pour moi, Dieu voulait que je sauve les États-Unis »

L’ex et futur – a priori – président, le dit : « Il a gagné ! » Il a gagné une victoire, pas seulement une victoire, une victoire absolument massive, rapporte David Thomson, notre envoyé spécial au QG de Donald Trump, à Mar-a-Lago, en Floride. Il revendique le Sénat, il revendique la Chambre, il revendique le vote populaire, c’est un séisme, c’est une victoire telle que personne ne l’avait vue venir, personne ne s’y attendait. « Les promesses ont été faites, les promesses seront tenues », a promis Donald Trump, qui est monté sur scène avec son ami Dana White, le chef de l’UFC, le championnat d’arts martiaux mixtes aux États-Unis. Il a promis aussi de confier les rênes de la santé aux États-Unis à Robert Kennedy junior, le neveu complotiste et anti-vaccin du président décédé JFK. Et puis, promesse tenue aussi en matière d’immigration, il a promis d’appliquer sa politique très dure, plus grande expulsion de l’histoire des États-Unis.

Un Donald Trump qui est monté sur scène avec l’ensemble de sa famille, au grand complet, même ceux qui n’ont pas fait campagne pour lui, comme sa fille et son gendre Jared. Et puis, une foule absolument galvanisée, presque religieusement galvanisée d’ailleurs. Donald Trump n’a pas manqué de rappeler que, selon lui, le 13 juillet 2024, lors de sa première tentative d’assassinat : « Dieu m’a épargné », a-t-il dit, parce que « Dieu avait d’autres projets pour moi, Dieu voulait que je sauve les États-Unis ».

09h45 : Meloni félicite Trump et loue l’alliance « inébranlable » entre l’Italie et les Etats-Unis

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a loué ce mercredi l’alliance « inébranlable » entre l’Italie et les Etats-Unis, félicitant le « président élu Donald Trump » qui a revendiqué la victoire. « En mon nom et au nom du gouvernement italien, les plus sincères félicitations au président élu des Etats-Unis Donald Trump. L’Italie et les Etats-Unis sont des nations « soeurs » liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. C’est un lien stratégique que, j’en suis convaincue, nous renforcerons davantage encore », a-t-elle écrit.

09h35 : Réunion des ministres de la Défense français et allemand

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius rencontrera son homologue français Sébastien Lecornu ce mercredi à Paris après la victoire revendiquée par Donald Trump à la présidentielle américaine, a annoncé le ministère français des Armées. Les deux hommes doivent se retrouver au ministère à 18h30 (17h30 TU), selon cette source. Ce matin, lors d’un entretien, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont convenu de se « coordonner étroitement » au sujet des élections américaines, selon le porte-parole du gouvernement allemand à l’AFP.

09h20 : « La campagne de Kamala Harris a été un vrai désastre »

Analyse de Pierre Gervais, historien, professeur de civilisation américaine à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3 et chercheur au Centre de recherches sur l’Amérique du Nord.

La campagne de Kamala Harris, et je le dis depuis plusieurs semaines maintenant, a été un vrai désastre au sens où c’était une campagne exclusivement négative et tournée vers les classes moyennes et les classes moyennes supérieures qui, traditionnellement, votent plutôt massivement républicains. Donc, le calcul était de rallier ces républicains modérés. Et, dans le processus, Kamala Harris a entièrement abandonné sa base électorale. En ne s’adressant absolument pas aux couches ouvrières. Enfin, si vous allez voir son site, c’est assez étonnant puisque le site est explicitement pour la classe moyenne. [Pour les « issues », c’est-à-dire les questions importantes, les dossiers.] Le dossier est titré « classe moyenne ». Donc, il y a ça. Il y a aussi la guerre à Gaza puisque, effectivement, son soutien sans faille au massacre à Gaza commis par l’armée israélienne a évidemment démobilisé une partie de la base militante de la gauche du parti démocrate.

00:51

Pour Pierre Gervais, la défaite de Kamala Harris s’explique par une mauvaise campagne

RFI

09h10 : Un responsable du Hamas dit que « le soutien aveugle » à Israël « doit prendre fin »

Un responsable du Hamas a affirmé ce mercredi à l’AFP que le « soutien aveugle » des Etats-Unis à Israël devait « prendre fin », après plus d’un an de guerre entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza. « Ce soutien aveugle pour l’entité sioniste doit prendre fin, car il se fait aux dépens de l’avenir de notre peuple ainsi que de la sécurité et la stabilité de la région », a affirmé Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, dont l’attaque sanglante sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans le petit territoire palestinien.

08h55 : Déception générale dans un bar à San Francisco

« Je me trouve dans un bar communautaire dans le Castro, raconte notre correspondant à San Francisco, Pierrick Leurent , c’est le quartier gay de San Francisco, le cœur de la gauche américaine. Ici, les visages sont tirés. On regarde les écrans avec Donald Trump qui est en train de faire son discours et on voit que les gens sont vraiment atterrés par ce résultat. Ici, ils croyaient que Kamala Harris pouvait devenir la première femme présidente des États-Unis. Même si les résultats ne sont pas encore définitifs, il semble très clair maintenant que Kamala Harris n’accèdera pas la Maison Blanche. C’est la déception totale, ici, des électeurs, c’est le silence et on accuse le coup. »

08h40 : Le chef de l’Otan félicite Trump et promet de garder l’Alliance forte

Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a adressé ce mercredi ses félicitations à Donald Trump, assurant que son retour à la Maison Blanche aidera l’Alliance atlantique à rester « forte ». « Son leadership sera à nouveau un élément clé pour garder notre Alliance forte. J’ai hâte de travailler avec lui à nouveau pour faire progresser la paix en renforçant l’Otan », a déclaré Mark Rutte dans un communiqué.

 

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