Le RPG Arc-en-ciel prévient que la transition guinéenne prendra fin dans 46 jours. C’est ce que dit haut et fort Aboubacar Dansoko membre du bureau politique national.
“Nous sommes à 46 jours de la fin de la transition. Donc, à l’attention de toute la population guinéenne, de tous les citoyens guinéens, la marche vers la fin de la transition, c’est dans 46 jours’’, a-t-il déclaré en marge de l’assemblée générale du RPG Arc-en-ciel ce samedi.
Poursuivant, ce membre du bureau politique national de l’ex-parti au pouvoir indique que les autorités doivent savoir qu’une transition ne peut pas être une période normale tant qu’elle n’est pas normalisée de façon démocratique.
‘’Nous souhaitons que le peuple de Guinée, que tous les guinéens prennent conscience, que c’est en revenant à l’ordre constitutionnel que notre pays pourra aller de l’avant. Nous ne considérons pas que la transition est une période normale. Les autorités doivent savoir qu’une transition ne peut pas être une période normale tant qu’elle n’est pas normalisée de façon démocratique. Et il n’y a pas matière à prendre des programmes Simandou 2040, redynamisation du gouvernement par-ci par-là, sans tenir compte de la fin de la transition. Ce qui préoccupe le peuple de Guinée, ce n’est pas autre chose, c’est la fin de la transition”, a-t-il souligné.
Aux guinéens qui créent des mouvements de soutien en faveur du CNRD, M. Dansoko les invite d’arrêter. ‘’Nous devons rappeler à l’attention de la population guinéenne, que pour la première fois dans l’histoire de la Guinée, les autorités de la transition ont conclu un accord avec les importateurs de riz pour augmenter le prix. Aujourd’hui, tous les guinéens font les frais de cette décision. Le panier de la ménagère est insupportable.
Nous appelons toute la population guinéenne à garder le calme, la sérénité, à privilégier la paix, mais à lutter de façon légale pour le retour à l’ordre constitutionnel, de resserrer le rang, de se mobiliser, de savoir que ces mouvements de soutien ne serviront à rien. Dans un passé très récent, la Guinée a connu une situation similaire, nous avons eu des mouvements de soutien et nous avions dit à l’époque que ces mouvements de soutien n’auraient pas pu servir à quelque chose de positif pour le bien de la Guinée.
Malheureusement, l’histoire est têtue, l’histoire se répète. À ces guinéens qui sont en train de s’enrôler dans ces mouvements inutiles qui ne font qu’envenimer le contexte social, nous leur demandons de réfléchir et d’arrêter ce qu’ils sont en train de faire, de savoir qu’ils sont en train de causer un précédent grave”, a-t-il martelé.
Salifou Bangoura, pour Mondemedia.info