Après neuf (9) mois de silence politique et d’observation, il est essentiel de prendre la parole pour expliquer les raisons de cette période d’attente et ses implications pour la Guinée. Ce silence peut être interprété comme une stratégie délibérée visant à favoriser la quiétude sociale dans un contexte potentiellement conflictuel.
Les tensions politiques peuvent entraîner des conflits sociaux, des manifestations ou des divisions au sein de la population. Rester silencieux peut être perçu comme une volonté d’éviter d’aggraver ces tensions, montrant ainsi une prise de conscience des enjeux sociaux.
Cette période d’observation a permis d’évaluer les besoins et les préoccupations des citoyens sans alimenter les controverses.
Ce silence a également servi à préparer le terrain pour un engagement politique réfléchi.
En écoutant et en analysant la situation du pays afin d’élaborer des stratégies efficaces qui répondent aux attentes des citoyens, agissant ainsi avec responsabilité plutôt que dans l’urgence.
Il est crucial, après cette période, d’initier un dialogue inclusif avec toutes les parties prenantes. Les dirigeants doivent être prêts à discuter ouvertement des préoccupations soulevées par les acteurs sociaux politiques, en instaurant un climat de confiance par le biais du cadre de dialogue permanent inter guineens.
En sortant de ce silence, l’objectif est de bâtir un avenir pacifique et solidaire, où toutes les voix sont entendues. Les décisions politiques doivent refléter les aspirations du peuple tout en favorisant la cohésion sociale.
La génération du progrès.
Konaté Bouya Président de l’UDIR.