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Dr Morissanda Kouyaté: Un pont vivant entre la Guinée et sa diaspora (Opinion)

Et si, pour construire la Guinée de demain, il fallait d’abord renouer avec ses enfants du monde ? Et si l’avenir de notre Nation se jouait autant à Conakry qu’à Paris, Dakar, New York, ou Abidjan ? Ce pari audacieux, c’est celui que porte avec force et conviction le Dr Morissanda Kouyaté.

Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, il incarne une diplomatie différente. Une diplomatie humaine. De terrain. De vérité. Celle qui ne parle pas au nom des Guinéens de l’étranger, mais avec eux. Celle qui ne les regarde plus comme de simples expatriés, mais comme des citoyens à part entière, membres actifs de la grande famille nationale.

LA DIASPORA N’EST PLUS SPECTATRICE, ELLE DEVIENT ACTRICE

Pendant trop longtemps, la diaspora guinéenne a été reléguée à un rôle marginal : utile, certes, mais lointaine. Elle était applaudie pour ses transferts, mais rarement écoutée pour ses idées. Tout cela est en train de changer.

Avec le Projet National du Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (PN-RAVEC), porté avec vigueur par le gouvernement de la Transition sous la houlette du Président Mamadi Doumbouya, et dynamisé par la vision du Dr Morissanda Kouyaté, la donne est claire : la diaspora compte, parce qu’elle est enfin comptée.

Partout dans le monde, dans les ambassades, les consulats, les centres d’enrôlement décentralisés, les Guinéens de l’étranger sont invités à s’identifier, à se faire enregistrer, à prendre leur place. Pas demain. Pas plus tard. Maintenant.

UNE CARTE BIOMÉTRIQUE ? NON. UNE RECONNAISSANCE

Ce que propose le PN-RAVEC, ce n’est pas juste un document. C’est une reconnaissance. Une dignité retrouvée. C’est le droit de voter. D’être protégé. D’accéder aux services de l’État. De peser dans les décisions nationales. D’appartenir, pleinement, à cette Guinée que beaucoup n’ont jamais cessé d’aimer, malgré l’éloignement.

Le message du Dr Kouyaté est clair, fort, sans détour :
« …Vous n’êtes pas les oubliés de la République. Vous êtes les bâtisseurs du futur. Rejoignez le mouvement. Enrôlez-vous. Participez. Engagez-vous…»

UN MINISTÈRE QUI ÉCOUTE, UN MINISTRE QUI AGIT

Il aurait pu se contenter d’annoncer. Il a préféré déployer. Dans chaque continent, ses équipes informent, expliquent, organisent. Il tend la main à tous : les jeunes en quête de reconnaissance, les anciens en attente de justice, les entrepreneurs, les intellectuels, les travailleurs, les sans-voix.

Sa démarche n’est pas administrative. Elle est profondément politique, profondément humaine. Il ne veut pas simplement enrôler des noms dans une base de données. Il veut rétablir un lien. Reconstruire une confiance. Ramener à la maison, symboliquement, chaque Guinéen et chaque Guinéenne dispersé(e) dans le monde.

LA GUINÉE DE DEMAIN SE FERA AVEC TOUS SES ENFANTS

Le recensement de la diaspora n’est pas un luxe. C’est une nécessité. Un impératif. Un devoir de justice et d’équité. Car un pays qui oublie ses exilés s’ampute d’une partie de sa richesse, de son énergie, de son avenir.

C’est pourquoi cet appel à l’enrôlement est bien plus qu’un appel administratif : c’est un appel au cœur, à la fierté, à la responsabilité collective. Il s’adresse à chacun, sans exception : étudiants, commerçants, cadres, ouvriers, femmes au foyer, enfants de la deuxième génération…

UN DERNIER MOT: N’ATTENDEZ PAS. AGISSEZ !

Si vous vivez à l’étranger, rendez-vous au consulat. Faites-vous enrôler. C’est rapide, c’est sécurisé, c’est décisif.
Vous ne le faites pas seulement pour vous. Vous le faites pour vos enfants, pour vos droits, pour votre pays. Pour dire, haut et fort :
« Je suis Guinéen. Je compte. Et je m’engage. »

Car l’histoire est en marche. Et grâce à des hommes de conviction comme le Dr Morissanda Kouyaté, la Guinée tend enfin la main à tous ses enfants. À vous de la saisir.

 

F. SIDIBÉ