Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei et le président iranien Hassan Rohani, prient devant le cercueil du général Qassem Soleimani tué vendredi 3 janvier 2020, par une frappe américaine en Irak. Reuters
Les cérémonies en hommage à Qassem Soleimani et ses compagnons d’armes tués la semaine passée par une frappe américaine se poursuivent, cette fois à Téhéran. Le centre de la capitale est noir de monde ce lundi matin alors que le guide suprême iranien a présidé une prière devant le cercueil du chef des forces spéciales des Gardiens de la révolution.
Il y a là des gens de tous les âges, des bébés aux personnes âgées, des écoliers et des adultes, rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi. La foule des fidèles s’est réunie très tôt sous les caméras de télévision qui diffusent en direct les images, comme hier dimanche à l’arrivée des dépouilles dans la ville d’Ahvaz, dans le sud-ouest du pays. Faisant référence au général Soleimani et aux autres Iraniens tués avec lui, la télévision d’Etat titre en bandeau : « Résurrection sans précédent de la capitale iranienne en accueillant Haj Qassem et les martyrs de la résistance », rapporte l’AFP.
Les Iraniens se pressent notamment aux abords de l’Université de Téhéran, où le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei a présidé une courte prière en arabe en l’honneur du général. Il était entouré du président iranien Hassan Rohani, du président du Parlement Ali Larijani, du chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami et du chef de l’Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi.
Qassem Soleimani, 62 ans, commandait depuis tout juste vingt ans al-Qods (Jérusalem, en arabe et persan), prestigieuse unité des forces spéciales des Gardiens de la révolution en charge des opérations extérieures, créée par l’ayatollah Khomeini.
La suite du programme: une autre cérémonie est prévue ce lundi après-midi à Qom (centre) avant l’inhumation du général mardi dans sa ville natale de Kerman, située dans le sud du pays. Dimanche, une partie des célébrations a du être annulée en raison de l’affluence qui a provoqué des retards. Il y avait plus d’un million de personnes à Machhad pour accueillir les dépouilles selon les observateurs.
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AFP