D’abord je commencerai par rappeler cette belle phrase de l’ancien secrétaire Général de l’ONU banki Moon qui dit: « ce que tous les enfants ont en commun, ce sont leurs droits »
Notre gouvernement a exprimé le souci de sauver l’école Guinéenne frappée par la pandemie de Covid-19, chose qui est son devoir et de sa responsabilité. Mais dans l’approche proposée nous constatons qu’il a concocté des programmes de cours en ligne qui seront diffusés à la radio et à la télévision.
Notre pays fait parti des plus pauvres de la planète et l’avancée énergétique et technologique a encore du chemin à parcourir: jusqu’à aujourdhui toutes les localités du pays ne sont pas couvertes par la téléphonie mobile, le courant électrique et l’internet. Bon nombres de nos familles vivent dans l’extrême pauvreté, chose qui ne les permet pas de se procurer d’un moyen d’information (radio ou téléphone ou télévision).
L’approche de solution de cours en ligne de notre gouvernement est un idéal mais dans le cas précis de notre pays pour une éducation inclusive et éfficiente cela s’avère une inconséquence.
Tous les enfants de Guinée n’ont pas accès à la télé et à la radio et pire les programmes d’enseignement guinéens ne sont pas assimilables sans un enseignant d’appuie.
Je pense à mon neuveu Gnakoye de galapaye ou mon cousin Mory de baro ou encore mon frere samba de horè fello sans oublié ma nièce makhissa de gbereyiré qui, ont tous entre 7 ans et 11 ans, sont les seuls dans toute leur famille à connaitre les 26 lettres de l’alphabet. Leur parents ont un seul souci celui de vivre du champs et arriver à mettre une marmite de riz au feu. La télé et la radio pour elles conatituent des luxes et n’ont de lumière que la lune qui vient les éclairer.
Aujourd’hui le choix qui s’offre à nous c’est le courage ou la lacheté intellectuelle. Notre gouvernement a peut être peur de porter sur la conscience qu’en 2020 les enfants sont à la maison et il n’a pu rien faire pour assurer leur enseignement: ceci doit être le cadet de votre souci cher gouvernement. Nous devons reflechir par nous même et travailler pour offrir quelque chose de consistant qui aura un impact réel sur les enfants guinéens. Le malheur de ce pays est que jamais l’éducation n’a été une priorité, le problème étant structurel , je propose comme solution:
Analyser le niveau d’avancement en moyenne des programmes pour la période d’Octobre 2019 à Février 2020: 5 mois sur 9 peuvent parraitre non negligeables. Si les cours dispensés couvre près de 60% des programmes on peut bien évaluer le enfants et se preparer à l’année prochaine.
Si le niveau d’avancement général des programmes ne garantie pas l’assimilation d’une année scolaire, ayez le courage cher gouvernant de déclarer purement et simplement une année blanche car l’objectif c’est former et non avancer .
Pour evaluer les élèves une solution simple est possible: que le MENA travaille et fixe les dates des compsositions de fins d’année pour toutes les écoles du pays en fonction des niveaux primaire, collège et lycée. Une large communication sera faite par le gouvernement sur tous les cannaux de communication habituels et à l’interieur du pays les moyens traditionnels seront utilisés pour informer les élèves du calendrier de ces compositions. En ce moment nous allons éviter que beaucoup d’élèves se retrouvent au même moment dans les écoles et nous mettrons en place des kits de lavage de main et respecterons les distances et toute mésure édictée par nos professionnels de santé.
Pour les examens mationaux il faut multiplier les centres d’examens pour éviter au maximum le regroupement de beaucoup d’élèves dans un même centre.
Enfin pour l’année scolaire à venir nous pourrons integrer le reste du programme de cette année dans les programmes futurs pour combler ce vide.
Thierno Saala DIALLO
Citoyen Guinéen