Avec le long week-end de l’ascension qui débute ce jeudi 21 mai, de nombreux maires craignent un afflux massif sur leurs territoires. En temps de déconfinement progressif, ils ne sont pas sereins quant au respect des règles sanitaires, notamment sur les plages du littoral français. Certains ont donc décidé de les fermer alors qu’elles avaient pourtant rouverts il y a dix jours.
Damgan en Bretagne est renommée pour sa presqu’île et ses belles étendues de sable. Ce week-end, toutes les plages y seront interdites d’accès. La plus grande d’entre elles était pourtant ouverte en mode dynamique, depuis une semaine.
Mais aujourd’hui, le maire, Jean-Marie Labesse, est remonté contre les plagistes qui n’ont pas respecté les règles et les mesures de distanciation: « On fait en sorte qu’on se déconfine progressivement, que les choses se passent bien, et là, on avait l’impression qu’en deux jours, on avait tout oublié. Les médias ont suffisamment expliqué ce qu’était une plage dynamique : on peut marcher, courir, aller dans l’eau, mais on n’a pas le droit de mettre sa serviette, son parasol, pique-niquer. Il y a des règles. Les attitudes de ces gens-là n’étaient pas acceptables. Cela me désole ce genre de situation. Je n’ai pas d’autres solutions pour protéger la population .
Certaines plages restent accessibles
100 km plus au sud, à Pornic, le maire Jean-Michel Brard, a lui décidé de faire confiance et de laisser les 12 petites plages de sa commune ouverte: « Je pense que tout le littoral français a les mêmes inquiétudes. C’est plus compliqué. Mais si les gens sont raisonnables, il n’y a pas de raison de ne pas y arriver. Il faut juste respecter la règle de plage dynamique, c’est tout à fait possible. Ce qui est dommage, c’est que certains ne respectent pas les règles, c’est tout .»