L’Union européenne a demandé au président Condé de faire toute la lumière sur les opposants actuellement en prison. C’est le ministre français des Affaires étrangères qui l’a affirmé hier à Paris. S’exprimant devant le Sénat, Jean-Yves Le Drian a parlé d’éventuelles « mesures » si cette lumière n’est pas faite.
” Nous estimons aussi qu’il importe d’être très vigilants sur le respect des droits de l’homme et nous, nous condamnons la poursuite des détentions hors procédure judiciaire d’opposants, en particulier l’opposant monsieur [Ousmane] Diallo [Franco-Guinéen, membre du parti du principal adversaire du président Condé, Cellou Dalein Diallo], que vous connaissez et pour lequel j’ai décidé d’apporter la protection consulaire”, a-t-il déclaré.