La FESABAG a appris avec une très vive inquiétude la nouvelle relative à l’augmentation prochaine du prix du carburant en République de Guinée.
Considérant l’impact négatif de cette augmentation sur le pouvoir d’achat des guinéens en général et des travailleurs en particulier ;
Considérant la précarité dans laquelle ces travailleurs vivent en République de Guinée ; Considérant les troubles sociaux traversés par la Guinée ces derniers temps, et de ceux qui pourraient découler de cette nouvelle hausse de prix.
La FESABAG (Fédération Autonomes des Banques, Assurances et Microfinances de Guinée) dénonce avec vigueur cette décision qui affectera négativement le niveau de vie des travailleurs et de leurs familles.
En tout état de cause, la FESABAG fidèle à sa vocation de défenseur des préoccupations légitimes des travailleurs et de leur bien-être, et soucieuse de la paix et la quiétude sociale en Guinée, exprime son désaccord total face à cette décision d’augmentation du prix du carburant en ce moment.
A cette occasion, la FESABAG lance un appel à toutes les autorités compétentes en vue de tenir compte des préoccupations légitimes de la classe ouvrière.
Elle prend à témoin l’opinion nationale et internationale, que si les préoccupations des travailleurs ne sont pas prises en compte, elle se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux à sa disposition pour défendre le pouvoir d’achat des travailleurs.
Aussi, Elle condamne avec la dernière énergie l’arrestation injuste et l’incarcération du syndicaliste ABOUBACAR SIDIKI MARA et considère que cette manœuvre est une violation flagrante des droits de l’homme et une entrave à l’exercice de l’activité syndicale en République de GUINEE.
En conséquence, Elle demande la libération immédiate et sans condition du Camarade ABOUBACAR SIDIKI MARA.
La FESABAG invite l’ensemble des travailleurs (tous bords confondus) à resserrer les rangs et à se tenir prêts pour la défense de nos intérêts légitimes.
CAR NOTRE SURVIE EN DEPENDRA.
LE BUREAU EXECUTIF DE LA FESABAG
UNIS, NOUS VAINCRONS.