À travers une conférence de presse ce vendredi 25 février 2022, à son siège, le parti BL de Faya Milimono, a élaboré un mémorandum pour contribuer au bon déroulement de la transition.le but de cette rencontre, c’est pour présenter ses propositions phares sur la conduite de la transition et des réformes constitutionnelles à venir.
Le patron du parti BL a tenu à préciser que, l’élaboration de la Constitution dans notre pays semble avoir été perçue de tout les temps comme un simple exercice de rédaction juridique,
«Le mémo que nous soumettrons au CNT, est une contribution de notre parti le Bloc Liberal, pour accompagner le CNT et le gouvernement afin de doter la Guinée d’une Constitution adaptée répondant aux aspirations de nos compatriotes. Loin de vouloir se substituer au CNT, nos analyses et réflexions ont abouti à un constat sur certains paramètres de nos précédentes Constitutions qui, pour nous il est important de comprendre et de tirer des leçons suivis d’une réforme conséquente. En effet l’élaboration de la Constitution dans notre pays semble avoir été perçue de tout les temps comme un simple exercice de rédaction juridique, plutôt qu’une opportunité de développer une vision commune pour notre nation. Cela a eu pour conséquence une répétition de l’histoire.
Après chaque passage d’une Constitution à une autre. J’ouvrirais une petite parenthèse pour dire qu’en 2008, lorsque le CNDD est arrivé, chacun a dénoncé que le pouvoir du président dans notre pays soit trop exorbitant, mais lorsqu’on a vu quelques années plus tard l’exercice de la présidence par le Pr Alpha Condé, on a compris que tout ce que nous avons fait, n’a pu déranger absolument rien du pouvoir absolu du président de la République. Encore dans notre pays le Président de la République, demeure le seul détenteur véritable du pouvoir suprême. Parce que contrôlant l’essentiel des pouvoirs et faisant du pays ce que bon lui semble. Le pouvoir demeure fortement centralisé, au point qu’aucune place n’est laissée pour l’épanouissement des pouvoirs locaux à travers un processus de décentralisation nécessaire à la stabilité de notre pays. Nous sommes entrain de suivre beaucoup de décrets tous les soirs, rarement on entend parler d’un décret, choisissant un compatriote qui se trouve à Yomou et de koulémalé, pour être nommé à une fonction ici à Conakry», a-t-il martelé.
Fatoumata Diaraye Bah et Louis de Funès pour Mondemedia.info.