Le 01er Mai est la journée internationale du travail où on magnifie le travail et surtout on dénonce comme en France, les conditions de vie des travailleurs et travailleuses. J’ai une pensée particulière pour tous les enseignantes de la Guinée, la couche qui travaille de plus malheureusement sans aucune protection sociale avec des conditions de vies très misérables.
La majorité de ceux qui m’ont enseignés ont finit dans des conditions très miserables. L’année dernière par exemple Mr Antonio l’un des meilleurs professeurs de physique, souffrait énormément, c’est un exemple parmi tant d’autres. L’Etat Guinéen à travers une élite corrompue s’enrichit et les citoyens périssent.
Je rends hommage ici, à tous ces enseignants par amour qui enseignent dans les endroits reculés sans aucune protection sociale, sans aucune retraite digne avec un salaire misérable. Trouvez l’expression de ma reconnaissance.
Hommage également à ces femmes dans le secteur informel, nos mamans, qui se lèvent à 06h pour vendre du poisson et pour gagner à peine 10 000 par jour comme bénefice.
Une pensée également à ces femmes qui travaillent comme caissière au niveau des banques , exploitées sans contrat avec des sous traitances sans aucune logique.
En Guinée, l’inspection de travail sert aux employeurs pour tuer à petit feu les employés. Ton employeur peut se lever un beau jour et te licencier par le fruit de la corruption.
Tous les maux dont nous souffrons c’est par le manque de travail, de serieux et de rigueur. Il nous faut du travail bienfait. Chacun de nous doit s’engager pour être autonome, indépendant et défendre le travail.
En Guinée, depuis 1958, la pyramide est renversée, les mediocres dirigent les compétents. Notre défi commun est d’inverser cette tendance.
Nous pouvons construire un lendemain meilleur en faisant la promotion de l’excellence. C’est ce qu’il faut, l’homme qui merite pour faire béneficier tous, le résultat. C’est possible
Bella BAH
Président de la jeunesse citoyenne
abbellabah@gmail.com