Bien au contraire, si nous clamions sa réussite en ne faisant rien pour, il y’a de forte chance qu’elle échoue comme Leonel Jospin aux élections présidentielles.
Ergo, il devient capital de nous mettre au travail. Pour cela faudrait d’abord que chacun se responsabilise afin d’avoir une certaine utilité sociale.
Un adage africain dit : » Quand un piroguier ne sait pas vers quel rivage se diriger, aucun vent ne lui est favorable . »
Je pense que nous sommes dans cette phase où le cap doit être défini, car la transition est entrain d’aller dans tous les sens sauf dans le sens de l’impératif.
Pour moi, l’organisation des élections doit être l’objectif principal de cette transition…
Dans un pays en guerre ou en proie aux attaques terroristes (suivez mon regard) la priorité est avant tout le maintien de la paix, car sans stabilité pas d’élection plausible.
Donc, dans notre cas, il faut tout d’abord redonner à l’élection son caractère cyclique puisque interrompu pour fait de coup d’état.
Autrement dit, il faut recréer le lien cyclique entre le cadre logique, la planification et la mise en œuvre; formation et éducation; inscription des électeurs; la campagne électorale, ensuite le scrutin et le jour des élections; la vérification des résultats et enfin les activités post électorales…
Soulignons également, qu’il ya point d’élection sans moyen financier conséquent, donc il faut mettre l’accent sur les fonds électoraux.
Pour le moment capitalisons notre expérience en évitant les pièges du passé. Je ne suis pas de ceux qui clament que nous devons écrire une nouvelle constitution à partir de zéro…
je dis sans risque de me tromper que ceux qui le disent sont partisans d’une longue durée de Transition. libre à eux!
Eh! révisons la constitution de 2010 et gagnons en temps.
Wassalam
#Mouloukou