Suite à la demande des acteurs politiques pour que le dialogue soit conduit par le médiateur Thomas Yayi Boni, le ministre porte-parole du gouvernement, invité chez nos confrères de Fim ce lundi 19 septembre 2022, s’est exprimé sur la question.
À en croire Ousmane Gaoual Diallo, « vous allez voir des individus ou des groupements des partis politiques, sortir une revendication pour ne pas être face à leur responsabilité et parce que derrière cette fuite ils n’ont absolument rien à dire. Ils fuient leurs responsabilités parce qu’ils n’ont rien à offrir au peuple de Guinée», a-t-il laissé entendre.
En parlant de l’UFDG, il affirme que, «Ils n’ont rien à dire. Dès le début de cette discussion, on nous a dit il fallait mettre en place un cadre de dialogue. L’acte a été pris, un décret a été promulgué, un cadre de dialogue a été constitué. Ils ont dit tout de suite “non on ne veut pas ça, on veut rencontrer le gouvernement ” le ministre de l’administration du territoire a pris un acte pour les conviés au nom du gouvernement à une discussion. Ils ont dit Non ils ne viennent pas il faut que ça soit fait par le premier ministre. Alors le premier ministre a pris la décision de les invités. Ils sont venus aussitôt sorti, ils ont dit qu’ils ne reviendront plus et ils veulent rencontrer le CNRD. Il faut bien suivre la succession des événements. Maintenant c’est le CNRD et la CEDEAO et après ça sera les nations unis. Ça n’a aucun sens. Jusqu’à présent qu’est-ce que eux ils ont à dire sur les thématiques qui sont proposées par le Ministère de l’administration du territoire et qui sont entrain de se dérouler pour sortir la Guinée de la transition. Le cadre n’est pas à eux pour dicter le cadre. Il faut aussi garder l’humidité, se considérer qu’ils sont une entité parmi d’autres entités qui doivent se retrouver et c’est pas la volonté qu’ils ont qui doivent s’imposer à tout le monde. La porte du dialogue n’a jamais été fermée et on a posé aucune condition à qui que ce soit pour venir au dialogue», a-t-il fait savoir.
Ousmane Gaoual, sur la question de savoir s’ils peuvent faire le dialogue sans l’ANAD il a laissé entendre que,«Ce n’est pas parce qu’il y’a une entité qui dit qu’il ne vient pas, qu’il n’y a pas de dialogue », a-t-il lâché.
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info