Le premier ministre kassory Fofana, a la radio Espace FM, sur l’émission « GRANDE GUELLE »
C’est une situation déplorable pour la Guinée et les Guinéens d’observer que l’école est paralysée et vous pouvez comprendre que le gouvernement soit déterminé à faire en sorte que les choses reviennent dans la normalité.
On ne peut pas vouloir d’une chose et de son contraire.
Nous avons tous déploré voire pleuré des résultats des enfants aux différents examens, à peine 25% de réussite.
Mais on n’oublie très vite que ce niveau est lié aux perturbations au cours de l’année, du fait des grèves qui ont conduit aux fermetures des classes, les enfants n’ont pas étudié et on s’attend à ce qu’ils fassent 40 ou 50%, ce n’est pas possible.
Ce que nous disons, tout en laissant ouvert le couloir de négociations, nous disons à nos partenaires du SLECG, voyons les problèmes en face, reprenez du travail, continuons à travailler ensemble pour l’amélioration des condition de vie et de travail de l’enseignant guinéen, mais ne condamnons pas nos enfants à continuer dans cette situation.
Par ailleurs, Kassory s’est dit prêt à tout mettre en œuvre pour que l’école redémarre.
Nous sommes prêts, absolument prêts, à tout mettre en œuvre pour que l’école redémarre.
Le gouvernement est engagé à discuter. Le gouvernement n’a pas dit que nous allons parvenir à un accord sur les 8 millions, on a dit qu’on va rouvrir le couloir de négociations sur les 8 millions.
Nous devons comprendre que la Guinée est dans un programme économique, nous n’avons aucune possibilité en termes de marge de manœuvre après avoir concédé 40% d’augmentation en 2018, concédé une nouvelle augmentation.
On ne peut pas tout résumer aux questions de salaire dans ce pays, ce n’est pas possible.
Je l’ai noté à Fria, la masse salariale de l’éducation est passée de 27 milliards en 2011 à 85 milliards aujourd’hui, a laisser entendre le premier ministre