Comme on vous le disait, les militants de l’opposition qui entendent répondre favorablement à l’appel à la manifestation lancé par leurs leaders risquent d’attendre longtemps. Car Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition républicaine, reste encore confiné à son domicile de Dixinn.
Tous les accès y menant sont systématiquement bloqués par un impressionnant déploiement policier.
Et c’est une stratégique que le chef des unités d’intervetnion de la police, le général Ansoumane Camara Bafoë a justifié sur notre micro
A l’en croire, le choix d’empêcher le leader de l’UFDG de sortir est dicté par les événements s’il y a une semaine.
« Le mardi passé, le chef de file de l’opposition guinéenne a forcé la sortie d’une manifestation qui n’était pas autorisée et cela a failli tourner au cauchemar.
Et lui-même a déclaré sur les ondes nationales et internationales que sa vie est menacée et que des gens auraient porté atteinte à sa vie et que son assassinat est planifié ». l’affaire est désormais pendante à la justice.
Mais en attendant, pour éviter de courir des risques pareils et pour « assurer sa sécurité, jusqu’à ce que les choses soient claires, il faudrait qu’il accepte de rester chez lui »,
suggère le général Bafoë. Car s’il persiste à dédouaner les policiers et les gendarmes impliqués dans le maintien d’ordre (qui ne porteraient pas d’armes), il pense que tout reste possible dans le contexte des mouvements de foule.
Sur le confinement en tant que tel, le général Bafoé précise que ce n’est pas nécessairement la sortie de Cellou Dalein Diallo qui est en cause.
« S’il veut sortir tout à l’heure, on peut l’escorter. On ne peut pas accepter que les mêmes foules encore viennent le prendre et qu’ils se mettent dans la rue et que les gens portent atteinte soit à son intégrité physique ou à son véhicule et tout va nous revenir parce que ça va être la faute à nous les forces de l’ordre », déclare général Baffoë