Dans une vidéo avec Big Soul, le célèbre rappeur guinéen, membre du FNDC-dissous- a révélé qu’il lui est interdit de mettre les pieds dans un territoire de la Cedeao sur demande de Conakry. A l’en croire, son passeport est fiché par Interpol. Il raconte que lors d’un de ses récents voyages, il apprit la mauvaise nouvelle à l’aéroport de Paris. Il indique que son voyage dans l’espace Cedeao est désormais conditionné par une autorisation du ministre de la Justice [Alphonse Charles Wright].
« Je ne peux pas aujourd’hui voyager dans la zone Cedeao. Après le Bataclan, moi jai passé 2 heures à la douane de l’aéroport Charles de Gaulle de Paris. La douane française m’a dit que mon passeport est declaré volé. Nous sommes dans un pays où les gens sont en train de rendre les autres apatrides. J’ai combattu le régime d’Alpha Condé plus que le CNRD. Je fais partie de ceux qui ont validé le CNRD. Dès que j’arrive dans un aéroport de la Cedeao, dès qu’on place mon passeport ça signale comme si je suis un narcotrafiquant. On m’atrrape et je vais perdre au moins 2 heures à l’aéroport. Ils appellent le minsitre guinéen de la Justice pour qu’on me laisse passer. Mais, ils ne feront pas de moi un apatride… », fulmine-t-il en rejetant les accusations d’artiste communautariste que ses détracteurs lui collent.
« Je ne connais pas l’ethnie. Je suis lié à toute la Guinée. Par alliance, je suis un neveu de Claude Pivi. Ma grande sœur, l’aînée chez mon père, on l’appelle körö Djénè. Je ne suis pas de l’UFDG. Je défends des valeurs. Et rien ne me détournera de ce chemin. Dans mon équipe, je suis sans ethnie, je suis avec tout le monde. C’est ce qui fait ma force en Guinée et ailleurs. Et cela ne plaît pas à tout le monde.», Explique le rappeur de 37 ans qui décide de tirer un trait sur sa riche et belle carrière artistique en cette fin d’année.
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