Le Collectif des Acteurs Socio-Politique du cadre de dialogue, à travers une conférence de presse presse ce mercredi 8 février 2023, s’est exprimé sur le nouveau cadre de dialogue, sollicité par le quatuor, qui sera délocalisé, et sur l’appel de manifestations du 16 février par FNDC dissous par le CNRD.
Oyé Beavogui, estime que les autorités ne devraient pas permettre un autre cadre. Parce que pour lui, ce n’est plus d’actualité.
«Pour nous, à ce stade ils peuvent encore venir, la porte reste grandement ouverte. Mais aujourd’hui appelé à un autre cadre dialogue, c’est un débat stérile, c’est une cacophonie, c’est de la confusion totale. Et malheureusement certains acteurs internationaux, qui jouent à un tel jeu aussi doivent comprendre la nécessité de s’adresser au deux camps. On ne peut pas comprendre que chaque fois c’est les autorités, l’Etat guinéen ou les acteurs qui ont accepté de prendre part au cadre de dialogue, qui soient récriminer par rapport même au cadre de dialogue. Et que ceux qui, de façon très catégorique ont refusé de venir soit laisser pour compte. Je pense que s’il y’a différent entre deux entités à la fois que vous vous adressez à un camp, vous devez avoir la même possibilité, le bon sens, le principe de l’impartialité à pouvoir vous adressez à l’autre camp, pour les dire de comprendre la nécessité en toute responsabilité de venir au cadre de dialogue. Il n’y a pas de raison qu’on puisse appeler à un autre cadre de dialogue. En tout cas nous ne sommes pas pour , nous sommes contre et nous estimons que les autorités de point de vue responsabilité,ne permettront pas que nous revenons à un autre cadre de dialogue, pour essayer encore de regrouper deux à trois entités, qui comme dans un passé récent se retrouvaient pour discuter de certains questions d’ordre partisan et qui ne faisaient vraiment pas l’intérêt de la nation. Donc pour nous ce n’est pas d’actualité», a laissé entendre Oyé Beavogui.
Pour sa part, le président du ABC-BOC s’est prononcé sur la manifestation du FNDC, annoncée pour le 16 février prochain.: «Nous avons appris par médias interposés l’appel lancé par l’ex FNDC, à la manifestation le 16 février. Nous les demandons tout simplement de comprendre que le cadre de dialogue a recommandé à un point d’observation trêve de 24 mois. Et ce trêve de 24 mois, c’est pour soucis du respect des 24 mois de transition. Vouloir se lancer dans une manifestation et c’est rester toujours dans le cadre où on a demandé des manifestations qui ont poussées le CNRD de faire plus de 15 mois de bonus tant qu’il y est le chronogramme transitoire. Et aujourd’hui par l’appel lancé par la CEDEAO auprès du gouvernement de la transition, c’est-à-dire 24 mois a été adopté pour finaliser la transition. Cette décision a été entériné. Un dialogue s’est ouvert et a fait des recommandations, pour qu’on puisse en arriver là c’est pour obséder 24 mois de trêve . Et si aujourd’hui, on revient encore pour faire appel à la manifestation, pour des raisons d’arrestation de certains acteurs sociopolitique, qu’on sollicite la libération c’est bien. Mais il est important de diligenter cela auprès de la justice, pour que justice soit faite. Ça c’est des démarches qu’on suppose appréciable», a fait savoir Dr Ibrahima Sory Diallo.
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info