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GUINEE- Attaque à main armée à Coyah, le parquet prend des mesures :«Des dispositions idoines ont été prises dans tous les sens…», Almamy Sékou Camara

Dans l’émission Mirador ce lundi 26 juin 2023, le procureur Almamy Sékou Camara, s’est prononcé sur les attaques armées, dans la préfecture de Coyah, dans la nuit du 23 au 24 juin 2023, dont un téléphone iphone et des documents importants ont été emporté. Selon le procureur, Des dispositions idoines ont été prises dans tous les sens. Il y a l’existence désormais d’un numéro vert pour dénoncer dans l’anonymat les personnes suspectes ou étrangères dans leurs localités.

«C’est dans la nuit du 22 au 23 juin 2023 au environs de 23 heures qu’un groupe d’individus encagoulés et habillés en treillis militaires, et armés de PMAK, TT30 et organisés en trois sous groupes, ont attaqué la maison d’arrêt de Coyah pour faire libérer leurs amis détenus pour diverses infractions. Parmi les détenus, il y avait un militaire et un policier en détention, mais aucun de deux n’a fuit. Ils est à noter que ces trois sous groupes étaient constitués d’un groupe de guerre, de couverture et un troisième groupe d’assaut qui s’est directement dirigé vers les gardes pénitentiaires avec plusieurs tirs. Ils ont défoncé les portes des cellules où se trouvaient leurs amis en attente de leur procès. C’est dans ces circonstances que plusieurs détenus ce sont évadés. C’est le même mode opératoire qui s’est répercuté au palais de justice de Coyah à la date du 23 au 24 juin 2023. Ces personnes ont surgi au palais de justice pour s’introduire à l’intérieur. Ces personnes cherchaient à défoncer les deux portes du cabinet du juge d’instruction . Ils ont pu ouvrir l’une des portes et ils ont pris certains dossiers sensibles et un téléphone de marque Iphone . Et cela s’est produit au moment que tout le monde étaient concentrés sur les événements de la prison parce que lorsque c’est arrivé j’ai réquisitionné la police, la gendarmerie et l’armée. Certains d’ailleurs ont été rattrapés et ils font aujourd’hui l’objet d’enquête. Donc, ceux qui sont restés, le ministre à ordonner qu’ils soient transférés dans les autres prisons du pays à savoir Conakry, Dubréka, Kindia, Fria et Boke. Des dispositions idoines ont été prises dans tous les sens. Il y a l’existence désormais d’un numéro vert pour dénoncer dans l’anonymat les personnes suspectes ou étrangères dans leurs localités. Le renforcement du contrôle dans les barrages routier de la préfecture, la constitution d’une équipe réactive composées de tous les officiers judiciaires du ressort de la zone de Coyah», a-t-il martelé.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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