Le ministre des postes de télécommunications et de l’économie numérique, s’est prononcé ce mercredi, dans “On Refait le Monde“ sur les accusations portées contre lui par le Syndicat professionnel de la presse de Guinée. Pour Ousmane Gaoual Diallo, C’est dérangeant que des journalistes qui ont commencé hier à écrire, se permettent d’accuser.
«Je pense que c’est un rêve malheureusement, sur cette question la presse manque de responsabilité. Pourquoi? Quand ils disent des choses et affirment pour jeter les gens en pâture, ils doivent le minimum entre vous, disposer d’une preuve. Sinon, vous nous obligez nous à faire recours à la loi. Et ce n’est pas toujours bien de voir un homme public entraîner un journaliste devant la loi. Quand ils disent des choses, que cela repose sur le minimum de preuves. C’est très dérangeant pour ce qui me concerne. Moi, depuis 1987, à la suite des Bah Oury ici, j’ai vu l’évolution de la liberté de la presse dans ce pays, je l’ai accompagné dans beaucoup d’endroits. Depuis 1988, avec l’organisation des droits de l’homme, j’étais là, j’étais un jeune étudiant acteur politique. On a accompagné l’éclosion de la liberté de la presse ici. C’est dérangeant que des journalistes qui ont commencé hier à écrire, se permettent d’accuser, c’est gênant. Et si vous ne vous auto-régulez pas en demandant à vos confrères avant de jeter quelqu’un à la pâture, il faut avoir des preuves. Si non, ça me fait mal qu’on me jette comme ça à la pâture sans aucune forme», a-t-il martelé.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info