Sous le thème « Oser et assumer les postes de responsabilité », la 11ème journée internationale des Filles a été célébrée en différé ce mercredi, 18 octobre 2023 en Guinée. À l’hémicycle du palais du peuple, cette célébration a connu la présence de la ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, du président du CNT, de la vice-présidente de l’institution, de la représentation des jeunes filles de notre pays et des hommes de médias.
Dans son intervention, Dr Dansa Kourouma a fait croire qu’avec l’épanouissement intellectuel et moral des jeunes filles, tout porte à croire qu’elles peuvent s’assumer et assumer les plus hautes responsabilités d’une nation.
« Il n’y a pas un bon adulte sans être passé par une jeunesse qui vous a permis de vous donner les be à bas de la responsabilité pendant la phase de l’enfance. Nous devons donc faire de telles sortes que tous les obstacles, les stéréotypes, les éléments de discrimination qui ne favorise pas la pleine évolution de nos enfants, de nos filles doivent être tout simplement abandonné pour leur mettre dans un cadre familial, dans un cadre éducatif ou dans un cadre sociétal qui garantit leur pleine et parfaite épanouissement », a mentionné le numéro 1 du Conseil National de la Transition (CNT).
La Journée Internationale de la Fille a été instituée suite à un plaidoyer mondial avec les filles elles-mêmes, pour établir formellement la journée dans une résolution des Nations Unies. Dans un discours lu au nom de ses paires, la présidente du parlement des enfants de Guinée, a rappelé que l’argument principal d’une journée officielle visait à rendre la situation des filles plus visible en prenant en compte à la fois leur sort et leur pouvoir pour inspirer des engagements, des actions et promouvoir leurs droits.
« C’est dans cette logique que le 11 octobre de chaque année est mise à profit pour mener des actions de plaidoyer et d’activisme avec les filles elles-mêmes et de nombreuses personnes ressources, des partenaires du gouvernement, les réseaux et organisations nationales et internationales, pour porter leur voix à une plus grande échelle. A ce jour, des nouvelles actions mondiales axées sur le soutien des filles et des jeunes femmes pour prendre des rôles de leadership dans les espaces politiques, économiques et sociaux ayant une incidence sur les réalités de leur vie, sont initiées avec la participation d’un large éventail de partenaires du plus haut niveau du gouvernement aux autorités locales, du secteur privé aux médias et aux petites entreprises, des ambassadeurs célèbres, à nos partisans, et les nombreux réseaux incroyables des jeunes eux-mêmes», a dit Mariame Diallo, avant de poursuivre que : « les témoignages des filles révèlent que quasiment chaque moment vécu à la maison, à l’école, dans les transports publics ou les médias sociaux parce qu’elles sont à la fois jeunes et parce qu’elles sont femmes : non éduquées, non informées, généralement mutilées, mariées avant 18 ans et souvent sans leur consentement. C’est cela la réalité de millions de filles en Afrique. Ces multiples violences et violations de leurs droits sont devenues si normalisées qu’elles sont considérées par beaucoup d’entre elles comme un aspect accepté de leur réalité de femmes. Cela implique d’investir dans des approches éducatives adaptées qui enseignent les compétences de leadership des filles et des jeunes femmes et leur permettent de se mettre en avant pour les rôles de prise de décision, quel que soit le contexte », a-t-elle sollicité.
Pour répondre à la préoccupation de ces jeunes filles, Dr Dansa Kourouma a voulu auprès de l’État, la création d’un cadre idéal pour une éducation convenable qui puisse se dérouler selon les règles de l’art.
« Je souhaite pour ces jeunes filles le meilleur. Le meilleur veut dire quoi ? Une éducation familiale qui permet de protéger les enfants contre la violence, contre la discrimination et tous les éléments qui font que ces enfants (filles) perdent confiance en elle-même. Vous avez compris ce n’est pas une question d’âge. La fille, elle a dirigé cette plénière avec maîtrise, avec professionnalisme, avec audace, donc sa veut dire que si les enfants sont préparés et que nous les donnons le cadre qu’il faut, elles peuvent être dignes et parfaites représentantes de notre société », a souligné la deuxième personnalité du pays.