Une fois de plus l’ex député uninominal de Labé s’est prononcé sur le retour à l’ordre constitutionnel. A en croire Cellou Balde, quand il a vu le colonel à la tribune des Nations Unies et à la fete de l indépendance, selon lui, chacun a tiré la leÇon qu il y avait aucune volonté d aller vers le retour à l ordre constitutionnel.
«Nous n avons pas compris cet ordre de priorité. On ne connait pas, c est quoi le social, économie et politique. Pour parler du social et de l économie, il faut mettre en place un État de droit, mettre en place une République avec des institutions légitimes et démocratiques, avoir des autorités civiles, légales, installées. Parce que les lois supranationales auxquelles nous avons souscrit ramènent à cela. Mais, jusqu à présent, on n a pas changé de statut, on n a pas souscrit pour les empires ou les royaumes à ce que je sache. Tout cela nous inspire des velléités de ne pas organiser des élections rapidement, des velléités de ne pas partir aussitot. C est ce qui fait qu il y a tous ces atermoiements, toutes ces tournures de RAVEC, de RGPH. Ils ont des experts parmi eux qui savent pertinemment qu avec ce recensement administratif à vocation d état civil, qu on conditionne pour générer un fichier électoral nous permettant d aller à des élections avant le 31 décembre 2024, c est une utopie. Aujourd hui, ils sont en train de faire la bouche dure, faire croire qu ils vont respecter l agenda, de l autre coté, ils ont déjà mis des personnes ressources à contribution pour préparer les esprits à un glissement de calendrier. Quand j ai vu le colonel à la tribune des Nations Unies et ici à la fete de l indépendance, je crois que chacun a tiré la leÇon qu il y avait aucune volonté d aller vers le retour à l ordre constitutionnel», a martelé le responsable des fédérations de l’UFDG à l’intérieur du pays.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info