L’année 2023, se termine en difficulté pour les guinéens, d’abord l’interdiction des festivités concerts et autres dans les lieux publics, l’explosion du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum, sont entre autres des crises que rencontrent les guinéens cette à la fin de cette année. Sur ce, notre rédaction s’est basé sur les salons de beauté. Ce jeudi 28 décembre à Kipé dans la commune de Ratoma, on a sillonné quelques Salon de beauté de l’environ, dont celui de “Mama Adama coiffure “ qui se situe pas loin du centre émetteur. Aminata Sylla la secrétaire de ce dit salon, nous a fait remarqué de la rareté des clients.
«C’est une crise qui est générale, si non dans les années précédentes, chez nous, à pareil moments nous sommes débordés mais malheureusement cette fois c’est tout à fait le contraire. Et surtout depuis que l’incendie a ravagé le dépôt d’hydrocarbures la situation s’est empirée.
Déjà vous le constatez de par vous même que nous sommes toutes assises personnes ne travaille et d’ailleurs même la patronne n’est pas là, cela prouve à suffisance qu’on travaille pas avec un rythme accélérer. De fois cinq à la rigueur 6 clientes difficilement qu’on dépasse ça et quand les clientes viennent elles nous demandent aussi de réduire le prix, de fois pour garder la clientèle nous sommes obligés d’accepter.
Nous faisons tout ce qui est lié au coiffure dans le salon la manucure, pédicure le maquillage etc…
Vous savez de fois on ne vise pas seulement que l’argent c’est pourquoi nous quand une cliente vient avec peu d’argent on l’accepte et fait convenablement son travail une façon pour nous de l’encourager de revenir», pour finir, un lance un appel auprès des autorités «Nous demandons aux autorités de faire face à cette crise liée à l’incendie pour nous permettre de vite traverser ce moment difficile…» a-t-elle sollicitée.
Nina Camara cliente fidèle du premier salon venu se faire belle livre son sentiment
Cette cliente trouée dans le salon de beauté, fait son témoignage …«C’est un salon que j’ai découvert il y a peu longtemps mais je regrette pas d’être là, puisque le prix est à la porté de tout le monde au-delà de ça la propreté est de mise en plus l’accueil est hors compétition. Voilà pourquoi je suis l’une des clientes fidèles du salon. Nous femmes obligés de se faire belle à tout moment et de fois avec les cérémonies entre autres…» a expliquée Nina Camara.
À quelques mètres, se trouve celui de Youssouf Camara, un salon pour homme, qui rencontre également de difficulté dans son salon.
«Pour le moment c’est le silence cimetière, comme pouvez le voir, le salon est vide et le mouvement est comme ça presque toute la journée.
Bon c’est difficile de lié cela à cet incendie moi je dirais que cette conjoncture a existé depuis avant le 17 décembre, mais cela ne nous empêche pas quand d’être là puisque nous avons des charges que nous faisons face.
Disons qu’on peut espérer que la situation va tourner dans le bon sens mais pour le moment c’est le calme total
Les clients viennent en dent de cis.
Nous faisons avec, pas de découragement puisque c’est tout ce nous faisons comme activité…» a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info