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GUINEE- Pépé Francis Haba, sur le retrait Niger, Mali et du Burkina de la CEDEAO :«les conséquences de ce retraits unilatéral peuvent être négatives du point de vue du développement socio-économique…»

À travers un communiqué conjoint lu dans les Télévisions nationales, ce dimanche, le Mali, le Burkina et le Niger, tous dirigés par des militaires ont décidé de se retirer de l’organisation sous régionale. Une décision qui a suscité beaucoup de réactions à l’endroit des acteurs sociopolitiques. C’est le cas de Pépé Francis Haba, qui pense que c’est une décision qui a été prise sous le coût de l’émotion. Pour lui, les conséquences de ce retraits unilatéral peuvent être négatives du point de vue du développement socioéconomique.

 

«C’est avec stupéfaction que j’ai appris cette décision unilatérale dont la teneur se trouve dans le communiqué conjoint de ces trois États. Je pense qu’elle a été prise sous le coût de l’émotion. En tout cas, j’ai du mal à compremdre les raisons fallacieuses contenues dans ce communiqué. Non seulement les peuples de ces trois pays n’ont pas été consultés comme dans les grandes démocraties mais aussi, elle (décision) ne respecte pas les conditions de retrait d’un État membre de la CEDEAO dont les textes prevoient une notification un an avant l’effectivité. S’il n’y a pas d’autres raisons inavouées, puisque ces pays, dirigés par des juntes, sont tous, sous des sanctions de l’organisation sous-régionale, ils (les États) auraient respecté les règles de jeu susmentionnées…
Les conséquences de ce retraits unilatéral peuvent être négatives du point de vue du développement socio-économique. En effet, s’il se confirme, cela voudrait dire que les barrières douanières physiques vont revenir et vont ralentir la circulation des personnes et des biens. C’est une mauvaise nouvelle pour la sous-région entière.
Par ailleurs, c’est ce sera aussi un signal fort vis-à-vis des États membres restant qui devront en tirer toutes les leçons pour se reformer pour le bonheur des peuples Ouest Africains…», a-t-il laissé entendre avant de lancer un appel aux autres membres de la CEDEAO.

«J’invite aussi les présidents des États membres restant de la CEDEAO qui sont attachés à la démocratie, la paix et à l’union entre les États ouest africain d’entamer directement des négociations avec ces trois États là afin de comprendre les véritables raisons pourquoi pas les ramener à la raison. Pour qu’ensemble nous puissions construire notre démocratie et le développement socio-économique…», à lancé le président de l’UGDD.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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