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GUINEE- Abdoulaye Diallo sur le retrait du trio au sein de la CEDEAO :«aucun pays ne peut vivre à vase-clos…»

 

Le retrait du trio Mali Burkina et Niger, au sein de la CEDEAO, continue de susciter des réactions dans la cité. Pour Abdoulaye Diallo, l’organisation sous régionale doit faire la différence qui existent entre deux États et entre gouvernement. Selon le président du MSD, aucun pays ne peut vivre à vase-clos. Donc à l’en croire il y aura d’une manière ou d’une autre des conséquences de ce retrait.

«Les autorités de la CEDEAO ont fait un abus, elle doit (CEDEAO) faire la différence entre les relations qui existent entre deux États et entre gouvernement.
On ne peut en cas suspendre les frontières d’un État et cette institution s’est permise de le faire dès après le coup d’Etat au Niger. C’est qui n’était pas du tout normal.
Si vous prenez l’électricité Nigerien la source c’est à partir du Nigeria mais même cela vous avez vu dès l’arrivée des militaires ils ont bloqué ça, sous l’ordre de la CEDEAO qui n’a aucun droit.
Donc voilà l’une des raisons qui ont poussé ces trois pays a faire l’extrémisme…
Une fois de plus la CEDEAO doit être au service des peuples des États qui la composent et non au service des chefs D’Etats.
On ne peut pas dire que ces pays ont quand même raison de quitter puisque ce qu’ils brandissent comme argument, mais c’est pas à l’institution de lutter contre le terrorisme même si par ailleurs elle doit prendre les choses au sérieux.
Tout de même il faut reconnaître que cette question d’insécurité et surtout le terrorisme est une manœuvre internationale dont tous les États sont victimes…», a-t-il martelé avant de souligner qu’«À partir de moment que ce pays quittent l’institution ils ne vont plus recevoir des sanctions. C’est qui est réel aucun pays ne peut vivre à vase-clos donc c’est qui nous emmene à dire qu’ils y aura d’une manière ou d’une autre des conséquences.
Mais il faut dire quand même ces départ en cascade des pays membres ne font pas bon signe puisque ça va emmener ce qu’on appelle la perte de la continuité territoriale. C’est à dire le déplacement d’un pays à un autre va être compliqué…» a laissé entendre Abdoulaye Diallo président du MSD.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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