Le gouvernement de la transition et les 13 centrales syndicales, ce sont réunis ce lundi 12 février 2024, au Conseil National du Dialogue Social, pour trouver des solutions à la crise de la population guinéenne. Et également pour la libération du secrétaire général du syndicat professionnel de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa mis sur mandat de dépôt depuis quelques semaines à la maison centrale de Conakry. Mais pour montrer leur solidarité à leur camarade, les secrétaires généraux, ont décidé d’abandonner la salle de négociation et ils réclament la libération de Sékou Jamal Pendessa, si le gouvernement veut que les négociations aboutissent.
«Nous nous sommes retrouvés cet après-midi pour discuter des points inscrits dans le préavis de grève, notamment la libération immédiate et sans condition du Camarade Sékou Jamal Pendessa. À l’issue de ladite rencontre, ça été le seul point discuté tant que notre camarade n’est pas mis à notre disposition. Alors s’ils veulent qu’on continue les débats, il faut que notre camarade sorte de la prison, mis à notre disposition et pour que les débats continuent. Cependant, le président du conseil national du dialogue social nous avait déjà rassuré d’avoir pris le devant, mais très malheureusement ça n’a pas été comme prévu. C’est pourquoi aucune disposition n’est prise tant Sékou Jamal n’est pas mis à notre disposition, parce qu’on a enfreint à la liberté d’expression. Et le préavis de grève continue d’être valable le 17, c’est l’avis de grève que nous allons déposer si toutefois tous les points ne sont pas satisfaits…», a martelé Amadou Diallo secrétaire général de la CNTG.
Pour sa part, Abdoulaye Sow de la FESABAG soutien la même position, «Nous venons de sortir de la salle des négociations avec le président du conseil national du dialogue social. Et d’entrée de jeu, le coordinateur général du mouvement syndical guinéen a dit qu’il faut au préalable, la libération sans condition du camarade secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Nous sommes restés sur ça, aujourd’hui le président du CNDS veut que nous continuons avec les négociations. Comme vous venez de le constater nous les camarades, on a qualité quand-même du président de la commission de négociations du mouvement syndical guinéen. Je ne peux pas être dans une salle avec les camarades ici présent pour discuter pendant qu’on a un camarade qui est en prison. Donc, c’est pour cela que nous sommes sortis de la salle et nous sommes sûrs que les autres aussi vont nous rejoindre…» a-t-il soutenu.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info