Selon la Chargée de plaidoyer pour l’Afrique Subsaharienne et membre de la structure Reporters Sans Frontières, le Premier ministre Amadou Oury a Bah lors de leur échange, promis de faire face à cette situation afin d’amener les hommes de médias et les autorités à l’apaisement et au dialogue, pour que les citoyens guinéens continuent de bénéficier leur droit à l’information.
« Nous sommes en Guinée pour rencontrer des journalistes concernés, les Directeurs généraux des médias, les rédacteurs en chef, les Directeurs et Directrices de publication pour avoir une idée sur les réalités qu’ils ont fait face depuis ces mois et qui portent un coup à la liberté de la presse. On a également eu l’occasion de rencontrer le nouveau Premier ministre, ensuite le nouveau Ministre de l’Information et de la Communication. Le PM Bah Oury a indiqué son attention d’apaisement et de dialogue entre les médias et les autorités. On ne peut que l’encourager dans ce sens, en faisant du déblocage des médias concernés une priorité qui doit s’opérer dans les prochaines semaines au maximum. Car, sans liberté des médias, le pluralisme et le droit à l’information dont tous les citoyens bénéficient ne sont pas respectés. Les journalistes détiennent un rôle primordial dans l’information et dans la construction du débat public. Cette position peut les faire des cibles pour des personnes désireuses de contrôler l’information, la sécurité, la protection et le libre exercice des journalistes dans le respect de l’éthique et la responsabilité bien sûr, qui sont des valeurs indispensables pour que le Droit soit respecté. Nous avons donc l’obligation de défendre les journalistes et la liberté d’expression face à tous les dangers qui les menacent, ce qui fait la pertinence de cette conférence », a dit Jeanne LAGARDE.
TBD/ Louis De Funès Diallo, Pour Mondemedia.info