Déclaration du Parti Nos Valeurs Communes.
C’est avec surprise que nous avons appris ce matin via une note du président Zoutomou postée tard la nuit (00:20 minutes précisément) sur la plate-forme des leaders de l’ANAD, la programmation d’une rencontre de plusieurs partis politiques et d’organisations de la société civile, afin d’amender et d’adopter une déclaration soi-disant de ‘’large consensus’’ pour exiger entre autres, le départ du pouvoir des autorités actuelles.
1-D’abord sur la forme :
● Nous considérons que cette annonce faite tard la nuit pour un évènement aussi important, prévu pour se tenir le Matin à 09h00 est à la fois un manque de courtoisie, de respect, de considération et d’élégance à notre égard.
●Surtout que, et de toute apparence, le projet porté et conduit par le Président Cellou était en maturation depuis plusieurs semaines.
●Nous considérons, que le fait de refuser délibérément de mettre en débat au sein de la coalition, un sujet aussi important, constitue une faute lourde et grave pouvant avoir des implications assez sérieuses sur l’avenir de notre coalition.
●Surtout qu’il s’agit de se prononcer sur des mesures d’une extrême importance qui engagent notre avenir à tous.
2- Ensuite sur le fond :
●Sur le principe, nous sommes tous d’accord pour dire que cette transition doit nous conduire vers le retour à la normalité constitutionnelle aux travers la tenue d’élections libres et transparentes.
Cependant, dans cette quête et conquête obsessionnelle du pouvoir, nous devons veiller à ce que notre lutte pour la démocratie et l’Etat de droit ne soit pas dévoyée et qu’elle soit compréhensible vis-à-vis de nos compatriotes.
Parfois, les Guinéens éprouvent des difficultés à nous cerner tellement que certains de nos actes et agissements sont truffés de contradictions et d’incohérences.
Cette énième coalition n’aura d’autre avenir que de se désintégrer tout simplement, parce que les motivations intimes de la plupart de ses membres sont aux antipodes avec celles annoncées officiellement.
Pour notre part, nous disons ne pas nous reconnaître dans cette nouvelle alliance politique.
Fait à Conakry le 22 Avril 2024