La récente nomination de notre frère Macky Sall au poste de président du Centre mondial d’adaptation aux changements climatiques est le signe évident qu’il y a une vie meilleure après celle de chef d’État en exercice. Elle prouve à suffisance que nous faisons bien de montrer cette voie qui déroule le tapis d’honneur à notre cher Mamadi Doumbouya. En vérité, le frère Sall avait failli sombrer sous les coups fourrés des esprits du mal tueurs du modèle de bâtisseur de la nation.
Sa belle entrée en action au palais présidentiel sénégalais, nous en sommes tous témoins, a émerveillé nos compatriotes de là-bas, d’ici et de partout ailleurs. Il a fait ramener le septennat au quinquennat. Il a travaillé et fait oublier les errements de dernière minute de son devancier et mentor politique Abdoulaye Wade. Au coucher de son soleil, il était sur le point de devenir sourd et aveugle comme nombre de nos colosses en carton. Mais puisqu’il a la baraka de sa mère et de son père, Sall a écouté les conseils des militants du respect des principes de l’Etat de droit et de l’alternance par la voie des urnes. Et le voilà aujourd’hui installé à la place de l’ex-secrétaire général des Nations unies, le Coréen Ban Ki-moon ! Bon dieu, n’est-ce pas mieux que la place qu’occupe notre Charles Taylor ?
Alors, sauvons le soldat Doumbouya de la malédiction putschiste ! Aidons notre frère – venu donner un coup de pied aux fesses du mandat de trop – à devenir un soldat de la démocratie ! Oui, et immédiatement, qu’il respecte sa parole d’honneur pour sortir du palais par la grande porte !
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire du 30 septembre 2024