Les Forces Sociales de Guinée, ainsi que l’opinion nationale et internationale ont entendu avec stupéfaction le Préfet de Kankan,Kandja Mara, Contrôleur Général de Police, assumant entre les lignes avoir été de quelque chose ou tout au moins informé des circonstances de la mort tragique, disons l’assassinat du Dr Dioubaté, Pédiatre à l’hôpital Régional de Kankan. Alors que les familles, les défenseurs des droits de l’Homme et le peuple de Guinée sous le choc, restent dans l’angoisse sans réponse sur les conditions et les auteurs de la mort tragique du Colonel Pépé Célestin Billivogui, sur les auteurs du Kidnapping et les lieux de détention des activistes de la Société civile (Oumar Sylla alias Foniké mangué et Mamadou Billo Bah) et du Sergent-chefMoussa Cheikh Soumah.
En effet, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, nous voyons ce Préfet, lors de l’inauguration d’une stèle érigée à l’image du Président de la Transition, s’adresser aux populations en disant que toute personne indélicate qui sera prise en train de porter préjudice à ce monument partira de la même manière que l’autre (Dr Dioubaté). Rappelons que le Dr Dioubaté accusé d’avoir brûlé l’effigie du Président de la Transition a été trouvé mort dans sa cellule, après son arrestation apprend- t- on, sans qu’il n’ait droit à aucun jugement.
Dès lors, les Forces Sociales de Guinée estiment qu’il n’y a plus de doute quant à l’implication présumée dudit Préfet dans cette mort tragique, intervenue en ignorance totale des lois de la République et des engagements internationaux du pays, ainsi que ceux du Président de la Transition.
En conséquence, les Forces Sociales de Guinée adressent leurs condoléances à la famille du défunt et invitent:
Enfin, tout en saluant et soutenant les efforts du Barreau de Guinée, les Forces Sociales de Guinée l’invitent à enclencher immédiatement des actions de protestation, tel que ladésobéissance civile, dans tous les tribunaux du pays jusqu’à ce que lumière soit faite sur tous ces cas de crimes sans procédures judiciaires, afin d’arrêter la machine encours tendant à faire disparaître totalement la justice dans sa noble lettre d’humaniser la société.
Conakry, le 04/10/2024