S'Informer à la minute près
jeune solidaire
Bann23

Le câlin républicain : une prouesse guinéenne déjà à l’UNESCO ?

On croyait avoir tout vu. Des promesses vides aux discours en boucle, des conférences de presse à rallonge aux tournées diplomatiques sans lendemain. Mais non. En Guinée, la soumission vient d’atteindre une nouvelle dimension.

Morissanda Kouyaté, ministre de la Transition en quête de reconnaissance éternelle, a pulvérisé les compteurs du ridicule en s’illustrant par une triple performance câline.

Souvenez-vous : il y eut d’abord le câlin historique, fondateur, émouvant – dit-on – avec le Général-président Mamadi Doumbouya. Un moment d’intimité politique devenu mythe national, immortalisé par les caméras. Déjà là, il était pressenti comme favori au Trophée de la Soumission 2025.

Mais voilà qu’il innove.

Lors de la visite des deux champions du monde de dictée que Morissanda a définitivement pris l’avantage.

D’un geste parfaitement chorégraphié, il réalise l’inimaginable : un câlin par derrière. Une prouesse technique inédite.

Puis, sans perdre le rythme, il enchaîne avec un double câlin. Oui, un bras pour chaque enfant. Une innovation affective.

Les caméras capturent l’instant. Le pays retient son souffle.

L’UNESCO, saisie dans l’urgence par l’ambassade de la flagornerie, s’émeut : le câlin républicain guinéen vient d’entrer au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

C’est officiel. L’émotion diplomatique a désormais une capitale : Conakry.


Le jury du Trophée de la Soumission n’a pas encore délibéré, mais l’opinion est unanime : Ousmane Gaoual peut plier son costume, le titre semble acquis à Morissanda. Quand on rampe, il faut de la souplesse. Quand on câline, il faut de la stratégie.

Le câlin républicain guinéen, sous la Transition, n’est plus un simple geste d’affection. C’est un langage d’adhésion, un outil de positionnement, une arme de reconnaissance politique.

Rendez-vous au prochain sommet du ridicule.

Alpha Issagha Diallo
Chroniqueur de la République du ridicule