Le secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société guinéenne (CNOSCG) n’a apparemment pas aimé les attaques tous azimuts contre la déclaration que sa structure a faite sur l’affaire du troisième mandat en Guinée.
Gabriel Haba qui accuse ses détracteurs d’avoir orienté les débats sur la personne de Dansa Kourouma, soutient que sa structure à laquelle il appartient est contre le tripatouillage de la Constitution. Précisant que le débat sur ce sujet est illégal et que l’idée d’une nouvelle constitution est impertinente.
« Nous avons dit que les débats sur le troisième mandat sont illégaux et le débat sur une nouvelle constitution est impertinent. La constitution du 7 mai 2010 prévoit un seul mandat renouvelable une seule fois. Dans aucune partie de la constitution on ne parle de troisième mandat, alors ceux qui parlent de troisième mandat sont dans l’illégalité totale et dans cette constitution, aucune partie n’ouvre la voie à une nouvelle constitution, ça veut dire que ce débat est impertinent. Je ne comprends donc pas, pourquoi les gens s’acharnent contre cette déclaration d’autant plus qu’on a dit clairement que nous nous opposerons à tout acte de tripatouillage de la constitution qui consiste à confisquer le droit des citoyens. On a même demandé au président de la république de respecter les articles de la constitution qui concernent son mandat. On est allé jusqu’à lui dire qu’il a l’obligation morale de léguer le pouvoir à la nouvelle génération », a précisé le secrétaire exécutif de cette structure de la société civile dirigée par le docteur Dansa Kourouma.
Dans la déclaration publiée par le CNOSCG, poursuit M. Haba, il est mentionné, que « le président de la république après plus d’un demi-siècle de combat politique, pour une Afrique démocratique, digne et épanouie économiquement, a l’obligation morale de léguer à la nouvelle génération un héritage politique exemplaire et les fondements d’un État résilient et respectueux de la bonne gouvernance, de l’Etat de droit et de l’alternance démocratique ». Regrettant que cette partie de la déclaration qui devait faire objet de commentaires ait été ignorée.
« Je pense que les journalistes devraient dire aux Guinéens la conclusion même de la déclaration et les parties qui appellent au respect de la constitution. Aujourd’hui, on a l’impression que les journalistes et les activistes, chacun étouffe le débat, parce qu’on ne permet pas aux citoyens de comprendre les enjeux », a-t-il conclu.
In mediaguinee