Mesdames et Messieurs,
Chères sœurs,
Depuis 2012, l’humanité célèbre la journée internationale de la fille tous les 11 octobre. La consécration de cette date est due au fait que les petites filles, les adolescentes font face à des difficultés différentes de ce que les femmes adultes peuvent rencontrer : mariage et grossesse précoce, exploitation, travail domestique, violence, excision, trafic…
En janvier 2011, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution fixant le 11 octobre 2012 comme la première Journée internationale des droits de la fille.
La résolution stipule que la Journée des droits de la fille reconnaît que l’autonomisation des filles, l’investissement dans leur Éducation, qui sont essentiels pour la croissance économique, l’éradication de la pauvreté, ainsi que la participation significative des filles dans les décisions qui les concernent, sont les clés pour briser le cycle de la discrimination et de la violence, pour promouvoir et protéger leur capacité à jouir pleinement de leurs droits. La Journée des droits de la fille reconnaît également le soutien et la collaboration de leurs parents, de leurs tuteurs légaux, de leurs familles, des prestataires de soins, ainsi que des garçons, des hommes et de la communauté au sens large.
Mesdames et Messieurs,
Chères sœurs,
Au moment où nous célébrons cette journée, dans notre pays la Guinée, les inégalités et les injustices frappent les enfants dès leur plus jeune âge. En raison de leur genre, les filles sont la cible de discriminations et de pratiques qui brident leur potentiel et les empêchent de se développer pleinement : elles sont moins scolarisées que les garçons, elles subissent des mutilations génitales comme l’excision, ou elles sont forcées à se marier de façon précoce alors qu’elles ne sont que des enfants, elles se maintiennent moins à l’école. Plus largement, elles disposent de moins d’opportunités professionnelles que les garçons.
Mesdames et Messieurs,
Chères sœurs,
A l’occasion de cette journée, nous demandons à l’Etat guinéen et aux partenaires au développement de :
Accroitre la lutte contre les violences liées au genre ;
Mettre fin aux mariages précoces ;
Faire progresser l’éducation secondaire des filles tout en favorisant leur maintien à l’école et l’acquisition des compétences ;
Veiller à la santé nutritionnelle, sexuelle et reproductive des filles ;
Equiper, former et démultiplier les services de l’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) ;
6 Nous demandons aussi aux parents de bien veiller sur leurs enfants.
Mes chères sœurs,
Filles d’aujourd’hui, femmes de demain, nous devons faire la fierté de notre pays, et je vous encourage à demeurer des filles volontaires et persévérantes qui défendent vos droits, nos droits tout en jouant notre devoir.
Nous devons avoir un comportement responsable et se battre pour la défense de nos droits.
Je voudrais vous dire que j’ai pleinement foi en vous et en votre potentiel, à votre capacité à changer notre beau pays la Guinée.
Vive la Journée Internationale de la Jeune Fille
Vive les braves filles du monde
Vive les braves filles de la Guinée
Que Dieu bénisse la Guinée et les guinéens.
Je vous remercie.
Fatoumata Binta Barry, présidente du Conseil d’Administration de
l’ONG Elèves Leaders de Guinée.