Le régime d’Alpha Condé dans sa politique d’électrification du pays, mise sur la construction des barrages. Après le barrage de Kaleta et le lancement des travaux de construction de Souapiti, le ministère de l’énergie et de l’hydraulique a présenté l’étude de faisabilité du projet de construction de la microcentrale hydroélectrique à but multiples de Keno, dans la préfecture de Gueckédou. En l’absence du ministre en charge de ce département, c’est son homologue du commerce Marc Yombouno, natif de cette préfecture qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier de présentation de l’Etude. La rencontre s’est tenue mercredi 30 août 2017 dans un réceptif hôtelier de la place.
C’est depuis 1963 que les populations de Gueckédou attendent la réalisation de ce micro barrage avec impatience. Après deux ans de travail, le ministère de l’énergie et de l’hydraulique à travers le cabinet Fitchner appui de l’ONUDI présente les résultats de l’étude de faisabilité de ce projet tant attendu « ce projet rentre dans la stratégie de développement du système hydro énergétique du pays, une stratégie dictée par le premier magistrat le Prof. Alpha Condé. L’étude ressort que c’est un barrage viable qui va faire 7,2 MW, et qui va nous donner l’énergie qu’il nous faut pour servir Gueckédou et les villes environnantes » explique Sékou Sanfina Diakité, secrétaire général du ministère de l’énergie et de l’hydraulique.
Cette microcentrale hydroélectrique aura une productivité de 44,1 GWH/an. Le ministre du commerce dans son intervention a salué les efforts de chacun et de tous pour l’atteinte de ce résultat. Poursuivant, Marc Yombouno a invité les populations de Gueckédou à s’impliquer pour que les travaux de réalisation de cette centrale se déroulent dans la paix et la quiétude lorsque le financement sera obtenu. Pour lui, la présentation de cette étude est déjà un grand pas dans la réalisation de ce projet.
Plusieurs partenaires techniques et financiers accompagnent l’Etat guinéen dans la réalisation de ce projet. Parmi ces partenaires figure l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI),
qui a financé cette étude. Le représentant pays de cette organisation réaffirme la volonté de son institution à œuvrer au coté de la Guinée pour la réalisation de ce projet. « Nous, au niveau de l’ONUDI, nous serons à tous les niveaux au côté du gouvernement guinéen pour que les ressources soient rapidement mobilisées afin que ce projet soit mis en route parce que, ça y va du développement économique cette région et donc de la Guinée » promet Ansoumane Bérété.
Le coût global de réalisation de ce projet est estimé à environ 28 millions de dollars et les travaux vont durer au maximum 4 ans.
Lopez Faya YOMBOUNO
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