Si les établissements d’enseignement public du pays ont connu plus ou moins une mobilisation à l’ouverture des classes ce lundi 16 octobre 2017, le constat était tout autre dans les privés. Dans ces universités privées, peut d’élèves étaient présents a constaté un reporter de votre quotidien www.infospremiere.com. Le manque d’orientation des nouveaux étudiants dans ces établissements serait à l’origine de cette ambiance morose.
A l’université Général Lansana Conté de Lanbamgni par exemple, on pouvait compter les étudiants du bout de doigt. « Conformément aux dispositions du ministre de la l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, effectivement l’ouverture des classes à eux lieu aujourd’hui mais, le constat est que certains professeurs et les chefs de départements étaient présent. Quelques étudiants de l’enseignement supérieur et professionnel étaient aussi présents, mais pas en grand nombre » constate Mohamed Efasse Sylla administrateur de cette université.
En croire le fondateur de l’université Général Lansana Conté de Lanbamgni, plus de 11 000 bacheliers restent à la merci de la nature, par manque d’orientation ou à l’attente d’une situation meilleure. «Il y’a trop de bacheliers non orienté ou qui sont orientés et ne sont pas partis. Il semblerait, qu’il y’a 8000 cette année, plus les 3000 de l’année dernière. Il faut que l’Etat face très attention à cela ».
L’administrateur de cette université n’exclut pas la volonté de certains individus tapis dans l’ombre, qui contribueraient à la fermeture des établissements d’enseignements supérieurs privés du pays. « Dans aucun Etat au monde le privé est supprimé par la volonté des individus qui sont tapi dans l’ombre. Ne pas dire la tête de tel ou tel fondateur ne me plait pas. Il faut arrêter ça » déplore Mohamed Efasse Sylla.
Pour rappel cette année, le ministère de l’enseignement supérieur a orienté tous les bacheliers dans les universités publiques du pays.
Djibril Camara
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