L’UFDG, renforce son pool d’avocats Tels Que : Maître William Bourdon du Barreau de Paris et le Sénégalais Elhadj Moustapha Diouf.

 

L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée par le Collectif des avocats de l’UFDG.

 

Selon Maître Paul Yomba Kourouma, nous avons décidé, nous membres du collectif de recourir à deux personnalités du monde judiciaire du barreau, qui ont fait leur preuve non seulement dans leurs pays respectifs en Afrique, en Europe et partout dans le monde. Et qui ont un engagement planétaire, deux avocats dont l’attachement à la justice, aux droits de l’homme, aux principes ne fait aujourd’hui l’objet d’aucun doute.

 

Nous voulons parler des confrères Maitre William Bourdon du Barreau de Paris et Maitre Elhadj Moustapha Diouf du barreau de Dakar qui n’est plus à présenter en Guinée, homme politique, député à l’assemblée nationale de son pays, leader de parti. C’est bien avec eux que nous avons cet après-midi plaidé en référé pénal le dossier de Grenade.

 

Nous avons eu recours à ses compétences pour nous aider à relever les défis, pour briser les rocks, pour ouvrir les portes, pour instaurer en réalité l’Etat de droit et le vivre réellement .

 

Nous avons aujourd’hui plaidé le dossier Grenade qui est loin d’être « Pour L’avocat Senegalais Elhadj Moustapha Djouf, La détention du jeune Boubacar Diallo ‘’Grenade’’ est illégale et arbitraire

 

 » On ne cherche pas à arrêter ceux-là qui ont tué et leurs commanditaires, on se permet d’arrêter un jeune garçon innocent et à le présenter comme un des éléments d’une armée fictive de l’UFDG pour tuer les militants du même parti. Ça n’a aucun sens.

 

Chaque fois qu’il y a problème, on invente, on manipule, on ment et on présente des gens comme des tueurs, alors que les vrais tueurs, on les connait. Cela ne doit plus se faire dans ce pays.

 

L’avocat Français William Bourdon, Ici, le constat est accablant et sans appel. Il n’y a pas une enquête non seulement qui a abouti, mais il n’y a pas une enquête sérieuse qui a véritablement progressé et qui est ordonnée, c’est donc une forme d’institutionnalisation de l’impunité.

 

L’impunité, c’est l’organisation de l’immunité des responsables de violation des droits de l’homme La Guinée a signé pratiquement toutes les grandes conventions internationales et régionales des droits de l’homme.

 

La constitution et la loi guinéenne sur le papier font partie des lois et des constitutions exemplaires, et pourtant le fossé est immense entre la pratique et l’action.

 

NB : Concernant les quatre-vingt-quatorze victimes de manifestations politiques, le collectif des avocats de l’UFDG a confié que le dossier va bientôt être formalisé et plaidé devant les instances supranationales.

Oumar Sylla pour MondeMedia

 

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