IMMIGRATION CLANDESTINE : un réseau de trafic humain démantelé par les hommes de colonel Tiégboro !

Le secrétariat général à la présidence, chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue, le crime organisé et l’office de répression des délits économiques et financiers, le colonel Tiégboro a présenté ce vendredi 24 mai à la presse un réseau présumé de trafic d’êtres humains et de l’immigration clandestine.

Colonel Tiegboro et Abdoulaye Aaron Cissé

D’après le commissaire principal Mohamed Manzo Mansaré et également porte-parole du département des services spéciaux,  le réseau de trafic d’êtres humains et l’immigration clandestine a été démantelé au quartier Yimbaya Faban dans la commune de Matoto dans la soirée du 19 mai.

Mohamed Manzo Mansaré Porte-parole des sévices spéciaux

Selon l’officier, Abdoulaye Aaron Cissé, le présumé cerveau du réseau a été interpellé en compagnie de sept filles qu’il hébergeait toutes de nationalité léonaise. 

Abdoulaye Aaron Cissé le présumé trafiquant

Parmi ces filles, Mohamed Manzo Mansaré a précisé que quatre venaient d’être rapatriées du Kurdistan depuis le 22 avril 2019. « Ces quatre (4) filles avaient transité à partir de l’aéroport international Conakry-Gbessia le 18 avril 2019 pour Kurdistan », a-t-il rappelé.

Après avoir été rapatriées du Kurdistan pour la Guinée où elles se sont embarquées avec de faux documents de voyage, Mohamed Manzo Mansaré a fait savoir qu’elles ont été reçues par Abdoulaye Aaron Cissé sous la recommandation d’un certain M. Sankhon de nationalité léonaise et résident à Freetown. Avec lequel il travaille.

Comme vous pouvez le comprendre, la guinee encore sur ce plan se fait remarquée par latitude  de ces réseaux mafieux.

Toutes les investigations effectuées, il appartient que Abdoulaye Aaron CISSÉ et M. SANKHON forment une même équipe .

Ils sont poursuivis pour les faits de trafic d’êtres humains et immigration clandestine.

Leur responsabilité pénale est pleins et entière, ces agissements sont prévus et punis par les articles 323, 334 et suivants du code pénal guinéen.

 

Louis De Funès 

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