TRIBUNE- la Guinée en danger des santé publique : l’eau et les ordures (par FODÉ BALDÉ)

La dernière sortie du Président Sidya TOURE au siège de son Parti invitant ses compatriotes à ne pas boire l’eau du robinet résulte de la qualité très peu conseillée de l’eau distribuée à Conakry et ce, conformément à une enquête de Tinkiso disponible sur YouTube. L’eau distribuée à Conakry est de mauvaise qualité : ça il faut que le peuple en soit informé. C’est une question de santé publique car l’eau est source de vie. 

La Guinée, château d’eau de l’Afrique de l’Ouest est en manque criard d’eau. Pour combler ce déficit au niveau uniquement de certains coins de Conakry, le gouvernement a installé des cuves qui, peu entretenues, si elles règlent quelque peu le manque d’eau dans les zones installées ne règlent guère la question de la qualité d’eau. L’eau distribuée par ce canal est aussi de très mauvaise qualité. Ce qui permet de conclure que l’eau distribuée à Conakry représente un danger pour la santé publique. Voilà pourquoi il faut déconseiller sa consommation. 

Parallèlement à cela, le cadre de vie des populations guinéennes est aussi une autre préoccupation majeure mettant en cause la santé publique. Voilà pourquoi il faut dénoncer tout ce qui pourrait créer à notre pays une autre pandémie dont on ne saurait maîtriser. 

L’eau distribuée à Conakry est sale, les ordures jaugent les rues et ruelles de la capitale au point que les premières pluies ont enregistré des pertes en vies humaines par le fait de terrassement des immondices d’ordures stockées dans des endroits de la capitale. Si ailleurs ce sont des statues qui decorent la capitale, à Conakry les immondices d’ordures s’illustrent dans ce sens. Il suffit de sortir de l’aéroport de Conakry pour etre accueilli par des ordures. Partout à Conakry, ce sont des ordures.

A rappeler que la raison d’être de l’État, c’est assurer la sécurité à ses concitoyens. Avec les mutations des menaces, la sécurité a transité de sa version classique basée sur la sécurisation de l’État à travers le renforcement de l’appareil répressif qui définit même l’État à une autre version celle humaine où la sécurité de l’individu est au cœur du fondement de l’État. En clair, toute politique de sécurité qui ne tient pas à mettre l’individu à l’abri du danger et le prémunir contre le besoin n’en est pas une. 

En somme, ce sujet de la qualité d’eau distribuée et la question des ordures à Conakry doivent constituer les préoccupations les plus majeures des politiques. Car, la sécurité des populations guinéennes est en danger. 

FODÉ BALDÉ, Homme Politique Guinéen, LA GUINÉE D’ABORD

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