GUINEE- Conflit Domanial à Ansoumaniyah : l’avocat du commissaire Sadou Diallo brise le silence !

Dubréka-Le conflit domanial opposant le commissaire Sadou Diallo, en service au secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux de la lutte contre la drogue , le crime organisé et  L’ORDEF à Monsieur Mamadou Bhoye Sow commerçant domicilié a kobayah, fait couler beaucoup d’ancres et de salives ces dernier temps.

Maître Thierno Ibrahima avocat à la cour

 

Selon Maître Thierno Ibrahima Barry, avocat du commissaire Sadou Diallo, parle d’une mauvaise lecture de la décision de justice qui a été rendue à cet effet, en 2018. Il estime qu’il n’y a aucun litige entre son client et Mamadou Bhoye Sow.

 

« Je pense que c’est une mauvaise lecture de la décision de justice qui a été rendue et qui reconnaît à mon client les parcelles 11, 12, 13 ,14 et 15 du lot 55 bis qui font dire à Monsieur Sow que ce domaine lui appartient.

Sinon, il n’y a aucun litige sur le plan administratif, dans la mesure où il ne s’agit  ni des mêmes parcelles encore moins des mêmes lots. Et, le certificat d’usage foncier de mon client Sadou Diallo prouve à suffisance qu’il est le propriétaire de ce domaine depuis 2005.

C’est monsieur Sow qui pense que les parcelles qu’il a vendues correspondent à celles qu’occupe le commissaire Sadou. Ces documents de propriété des parcelles 32 à 37 du lot 55 datent de 2007, soit 2 ans après que mon client ait acquis les parcelles 11 à 15 du lot 55 bis. Et, je pense qu’il n’y a pas eu un nouveau lotissement et les parcelles ne bougent pas aussi » a déclaré Maitre Thierno Ibrahima Barry.

Plus loin, l’avocat du commissaire soutient que le lot 55 où se trouvent les parcelles de Monsieur Sow, a été aménagé seulement en 2008, alors que Monsieur Sadou Diallo occupe le lieu en vertu de son  titre de propriété depuis 2005. 

« Moi, je ne peux pas comprendre quelqu’un qui se trouve sur le lieu avec de titre de propriété bien définie avec des parcelles de lot bien définies soit  en conflit avec un autre qui se dit  propriétaire d’autres parcelles dans un autre lot totalement différents.

Le titre foncier de mon client en fait foi, car correspond parfaiteme aux parcelles 11, 12, 13, 14 et 15 de lot 55 bis. C’est monsieur Sow qui se trompe ainsi que les personnes auxquelles il a vendu » se justifie-t-il, laissant entendre que son client avait acheté ces parcelles depuis 2005, suivant le certificat d’usage foncier numéro 3127 du 03 janvier 2005 avant de clôturer son domaine.

Ainsi, explique l’avocat, son client, après avoir constaté la démolition de sa clôture et la construction de nouveaux bâtiments par des individus qui se réclament propriétaires des lieux, a décidé de porter plainte. 

« C’est pourquoi, en janvier 2014, le juge a ordonné la démolition des réalisations faites par les requis et tous occupants de leur chef. Condamne les requis au paiement de la somme de 70.000.000GNF à titre de dommages et intérêts au profit de Monsieur Sadou Diallo. 

Eux, ils pensent que là où ils ont construit correspond aux parcelles 32 à 37 du lot 55, évidemment c’est ce que Monsieur Sow leur dis et pourtant, ce n’est pas vrai, c’est-à-dire monsieur Sow les a vendu sur papier des parcelles définies sur le lot 55, mais il vient les montrer les parcelles du commissaire Sadou qui est du lot 55 bis. Les acheteurs de ces parcelles ne peuvent être que des victimes de Monsieur Sow.  a moins de ne le faire en toute connaissance cause ». a précisé Maitre Thierno Ibrahima Barry

 

A défaut d’avoir l’avocat des victimes, nous avons pu avoir, Monsieur Mamadou Bhoye Sow le principal concerné

« C’est l’habitat de Dubréka qui m’a vendu ici, en 2007. C’était six parcelles (de la parcelle N°32 à celle numéro 37) contenues dans le lot 55 », se défend Mamadou Bhoye Sow qui, en 2008, a vendu ces parcelles à des tiers (trois parcelles à Mamadou Malal Barry, une parcelle à Zakariaou et une autre parcelle à Hadja Fatoumata Soumah qui ont commencé à y construire des maisons.

Pour cet homme d’affaires, Sadou Diallo n’avait jamais réclamé ces parcelles au paravent.

« C’est quand j’ai vendu les parcelles à d’autres personnes et que ces gens-là ont commencé à construire, que Sadou s’est levé pour dire que ces terrains lui appartiennent ». A Expliqué Monsieur Sow 

 

Propos recueillis par Louis De Funès Diallo 

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