GUINEE- Débat sur la Constitution : la bêtise de trop d’une certaine société civile guinéenne (Dourah Aboubacar Koïta) !

Depuis quelques mois, le débat politique guinéen est fortement perturbé par la question liée à la constitution. Dans ce débat de cacophonie opposant les groupes de « pour ou contre » l’adoption d’une éventuelle nouvelle Constitution, la société civile guinéenne semble perdre son autorité de par ses propos, actes et position par rapport à ce sujet au grand dam de la compréhension citoyenne.

Dans cet imbroglio de débats ennuyants est né un mouvement de politiciens, coloré par quelques prétendus activistes de la société civile  et qui se fait appelé « Front ». Cette organisation à comportement d’opposant étourdie sous la conduite d’un certain Abdourahmane SANOH de la PCUD, parait à la fois ridicule et révoltant, tant dans sa forme que sa démarche.

Ma plume ne peut se retenir face à une société civile, notre société civile qui semble être à la solde d’une association d’idiots sans scrupule, des politiciens déguisés, des manipulés jusqu’à la gorge, des affairistes et des délinquants sociaux dépourvus de toute responsabilité morale.

Comment est-ce que le superficiel peut avoir raison de la valeur intrinsèque d’un individu pendant aussi longtemps ?

Une prétendue Société civile qui, en réalité n’est qu’un groupuscule loin de la vraie la société civile guinéenne semble être à la merci d’un clan d’arrogants et d’activistes déguisés qui manipule certains jeunes inconscients pour des intérêts égoïstes.

Puisque le ridicule ne tue pas, ces moins que rien, dépourvus de toute dignité s’érigent en donneurs de leçons dans un pays pour lequel nous espérons le meilleur. Ce Clan transgresse, piétine, viole les valeurs et principes qui fondent le mouvement social ainsi que la conscience populaire.

Mariage entre les politiques et la société civile : A quelle fin ?

J’ai dis et je ne cesserai de le répéter à chaque fois que l’occasion se présente, que le mariage entre  ces individus qui se servent du manteau de la Société Civile et les politiques dans cette prétendue lutte  » POUR OU CONTRE  » une nouvelle constitution est le comble de la bêtise. Pour les esprits bien avertis, ce mariage est totalement contreproductif si l’objectif est bien la défense des aspirations profondes des citoyens.

Ces Messieurs se faisant passer pour des démocrates et défenseurs du Peuple  » Dans le mensonge et l’imposture « , espèrent trouver à nouveau, une occasion importante de donner la société civile au mieux offrant.

Heureusement qu’ils se sont lourdement trompés. Car la Société civile Guinéenne, notre société civile, restera et demeurera  impartiale et ne sera guidée que par les aspirations profondes des citoyens au nom desquels elle tire sa légitimité.

La PECUD à l’image de son président fondateur…

Les lignes de la PECUD sont illisibles. Car en donneur de leçon de démocratie, cette structure n’a jamais daigné organiser un congrès électif depuis sa création. Avec une méthode caractérisée par la manipulation et l’imposture, cette ONG qui s’érige en fetière ne sait développer son autorité que dans le désordre.

Pour cause, deux évènements attestent qu’Abdourahmane SANOH est immature et manipulateur malgré son âge :

Primo : Le rôle nocif qu’il a joué sur fond de désinformation, manipulation et instrumentalisation pour désorienter et diviser les Forces Sociales de Guinée dans le seul et unique but de se faire une place au soleil alors que cette dynamique citoyenne aurait pu permettre de résoudre de nombreux problèmes en Guinée.

Pour la première fois après le mouvement de 2007, la société civile dans son ensemble et dans une dynamique concertée avait trouvé une ligne directrice pour les luttes de masse.

Pour la première fois, la voix de la rue faisait trembler le Pouvoir exécutif.  Mais Abdourahmane SANOH sûr de lui et imbue de sa personne, accompagné par une bande de jeunes inconscients, a créé la première fissure de ce Mouvement Citoyen. Il a subtilement su installer le désordre, dans l’intention de s’arroger la paternité de la dynamique en la désertant de son chemin pour son seul et unique objectif obscure tel que nous l’observons clairement aujourd’hui.

Secondo: Son fameux projet de  » Etats généraux de la société civile guinéenne » qui s’est soldé par un échec fracassant à cause de sa ruse démesurée et de la frustration généralisée. Ce projet qu’il a porté avec un agenda dont il est le seul à connaître le contenu, ne pouvait qu’échouer tant dans la forme que dans le fond.

Nous devons construire une société civile responsable et efficace :

La construction d’une société civile efficace et responsable impose que l’on renonce à la politique et faire face au bien-être collectif.

Une société civile structurée, influente et forte est gage de vitalité d’un système de gouvernance démocratique. Cela permet de constituer un contre-pouvoir capable de défendre l’intérêt général et  permet également à la population de se sentir représentée et défendue.

La construction de cette société civile que nous ambitionnons tous pose donc comme préalable, La consolidation de ses acteurs et un véritable travail sur les mentalités.

La nouvelle génération que nous sommes, doit être déterminée, engagée et pleine de conviction et d’initiatives afin de redonner à notre institution citoyenne sa place, toute sa place sur l’espace public Guinéen.

 

Dorah Aboubacar KOITA

Président National de la Jeunesse CEDEAO GUINÉE

Activiste de la Société Civile Guinéenne

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