Le chef de l’État guinéen, à travers un décret pris lundi soir, a convoqué le corps électoral, aux élections législatives, le 16 février 2020.
Interrogé chez nos confrères d’espace Fm « Les Grandes Gueules’’, de la radio Espace FM, ce mardi 12 novembre 2019, honorable Aliou Condé l’un des vice-présidents de l’UFDG, par ailleurs membre du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016, s’est dit surpris, dénonçant l’absence de concertation, entre la CENI et les parties prenantes aux élections législatives.
« La CENI est une structure de gestion des élections, et c’est tout à fait normal qu’on soit ensemble dans la préparation. Chacun jouant le rôle qui est le sien. Quand on parle d’organisation des élections, les parties prenantes aux élections et ceux qui les organisent, doivent toujours être au même diapason. Cela est une obligation, l’harmonie qui se créera, c’est celle-ci qui va permettre d’aller aux élections, dont le résultat pourrait être accepté par tous. C’est cela la CENI. C’est pourquoi, on n’est surpris de voir ce décret, alors qu’on n’a même pas vu le chronogramme, on ne sait pas ce qui est en train de se faire. Vous parlez d’exceptionnel, c’est lorsque l’ordinaire n’est pas possible. On ne sait même pas si les recommandations de l’audit ont été faites» A souligné le député de L’UFDG
Louis De Funès Diallo