L’armée malienne a été attaquée par de présumés terroristes lundi 18 novembre, dans le nord, vers la frontière du Niger. Les assaillants avaient, semble-t-il, minutieusement préparé l’opération. Il y a eu de nombreuses victimes. Selon un communiqué de l’armée malienne, « 24 militaires et 17 terroristes » ont été tués, et du matériel détruit chez l’ennemi.
« Pour traquer les terroristes, les armées malienne et nigérienne montent une opération du nom de « tongo tongo », le long de leur frontière commune », précise un communiqué officiel. C’est au cours de cette opération que les troupes maliennes ont été attaquées.
Selon, cette fois-ci, des sources sécuritaires nigériennes, les assaillants étaient à bord de sept véhicules et de motos dont deux tricycles, ces derniers appartenant très probablement à un centre de santé.
L’unité malienne attaquée était en mouvement pour faire une jonction avec les forces armées nigériennes. Par conséquent, les deux armées n’étaient pas sur le même territoire.
C’est au sud de la localité malienne de Ménaka que l’accrochage s’est déroulé. Des militaires maliens blessés ont été accueillis en territoire nigérien.
Pas de bilan officiel de l’opération à Niamey où les faits ont été scrupuleusement suivis. Côté armée malienne, le bilan fait état de 24 militaires tombés au front, 17 terroristes tués et une centaine de suspects entre les mains des forces nigériennes. Du matériel détruit chez l’ennemi a aussi été signalé.
Louis De Funès Diallo