Bonjour !
Bonjour !
Présentez vous à nos lecteurs ?
Je suis Fodé BALDE, homme politique guinéen d’obédience libérale évoluant dans la formation politique de l’UFR où je suis Responsable de la Communication digitale et parallèlement à cela Secretaire Général Adjoint du Conseil National des Jeunes Républicains chargé des Affaired Estudiantines et Scolaires.
Sur la toile, on apprend que l’UFR compte déposer sa liste pour les législatives du 16 février 2019. Qu’en dites vous ?
C’est archi faux ! L’UFR reste solidaire à la décision commune de l’opposition politique relative à sa non participation à ce processus mais aussi à user de tous les moyens légaux pour l’empêcher. Ce sont nos détracteurs qui se livrent à ce mensonge parce que tout simplement ils savent qu’une élection en Guinée sans UFR n’en est pas une.
Mais certains partis politiques ont déposé leurs listes de candidatures et vous traitent de rébellion en voulant empêcher la tenue des législatives le 16 février ?
C’est Abdoulaye KOUROUMA qui nous a traité de faire acte de rébellion en agissant par les moyens légaux à empêcher la tenue des législatives le 16 février 2019. Il oublie et fait preuve de mauvaise foi car est rebelle celui qui transgresse les lois établies pour conférer à notre pays le caractère République. En accompagnant la forfaiture en cours dans notre pays, il cautionne la rébellion : c’est eux les rebelles.
S’agissant du dépôt des candidatures de certains partis politiques c’est le comble de l’ignorance. Pour ceux qui disent être légalistes devraient savoir que l’article 144 du code électoral prévoit 60 jours au moins avant la date du scrutin. Ce qui correspond au 18 décembre alors qu’à cette date aucune candidature n’avait pas été déposée. Voilà pourquoi on parle de forclusion. Encore que le fichier électoral qui doit permettre d’organiser les élections a été délibérément corrompu. Les opérations d’enrôlement ont été émaillées d’irrégularités énormes. Voilà les raisons pour lesquelles l’UFR et les partis d’opposition ne participeront pas à ces législatives aux finalités 3ème mandat. Ainsi, ils useront de tous les moyens légaux pour les empêcher.
A quel moment l’UFR pourrait prendre part aux élections ?
Lorsque :
1. Le fichier électoral sera intégralement assaini et ce, en appuyant sur les recommandations du Rapport d’audit
2. Le départ du Président actuel de la CENI qui a preuve de partialité et d’incompétence à conduire une opération d’élection comme celle-ci
3. La finalisation des élections communales car dans la pratique électorale on ne peut pas organiser une élection sur une autre non encore achevée
4. Le renoncement d’Alpha Condé à son projet de 3ème mandat
Merci !
C’est à moi de vous remercier en insistant que l’UFR reste solidaire à la décision commune de l’opposition politique ne pas participer à ces élections et les empêcher par les moyens légaux .
Louis De Funès Diallo