Dans sa déclaration présidentielle, datant d’hier mercredi 12 février, le Conseil de sécurité de l’ONU, a demandé à tous les acteurs politiques en Guinée, « quelle que soit leur appartenance politique », de reprendre sans délai le dialogue en vue de faire en sorte que les processus électoraux et les réformes politiques soient menés à bien dans un large consensus.
Le Conseil a encouragé le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région, Mohamed Ibn Chambas, à continuer d’exercer ses bons offices dans ce pays.
Sur un plan plus général, le Conseil de sécurité des Nations Unies, a fait part de sa préoccupation concernant la « polarisation croissante » de la situation politique et la violence qui touche plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, alors que la région entre dans une année électorale chargée.
Dans une déclaration présidentielle publiée mardi soir, l’organe onusien en charge de la paix et de la sécurité internationales, a demandé au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) d’encourager tous les acteurs politiques à recourir au dialogue pour régler leurs différends.
Plusieurs élections doivent être organisées dans la région cette année : un scrutin législatif au Mali et six élections présidentielles au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.
Le Conseil a souligné que les parties prenantes nationales dans ces sept pays ouest-africains doivent collaborer « pour faciliter la préparation en temps voulu et la tenue, dans les délais fixés, d’élections véritablement libres, justes, crédibles et pacifiques et prendre toutes les mesures qui s’imposent pour prévenir les violences ».
Autre sollicitation du Conseil : tous les candidats et toutes les candidates à ces élections doivent pouvoir concourir dans des conditions égales qui soient garanties et la participation « pleine, effective et véritable des femmes » aux scrutins électoraux doit être favorisée.
Le Conseil a rappelé qu’aux termes de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur constitution repose sur un consensus national, comportant, le cas échéant, le recours au référendum.