La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a choisi la date du 22 mars prochain. Un nouveau calendrier électoral qui doit encore passer l’obstacle de la Cour constitutionnelle avant d’être éventuellement avalisé par le président Alpha Condé.
Réunie à huis clos en séance plénière ce jeudi, la Céni a entériné une nouvelle date pour la tenue du double scrutin législatif et référendaire en Guinée: le 22 mars prochain
Fin février, le référendum constitutionnel couplé à des législatives, avait été repoussé au dernier moment par le chef de l’État Alpha Condé sous la pression de la rue et après des réserves de la communauté internationale.
La Cour constitutionnelle doit valider la date
Les partenaires de la Guinée avaient estimé que les conditions pour la tenue d’élections équitables n’étaient pas réunies en raison notamment de près de 2,5 millions d’électeurs jugés problématiques.
Lundi dernier, le président de la Céni, a proposé que le double scrutin ait lieu le 15 mars. Mais la Cour constitutionnelle a rejeté sa requête.
La date du 22 mars, devra encore passer l’obstacle de la plus haute juridiction du pays avant d’être éventuellement avalisé par le président Alpha Condé.
Ce calendrier semble toutefois difficile à tenir, les experts de la Cédeao ayant recommandé, mardi, comme préalable le retrait des 2,5 millions de noms enrôlés sur les listes électorales, sans aucune pièce justificative.
La Cedeao dont la cour de justice a été saisie par l’opposition tranchera la semaine prochaine (le 19 mars) si elle accède ou non à la demande de l’opposition guinéenne de suspendre le processus électoral.
Le recours à la Cédeao est l’ultime démarche de citoyen légaliste.
TBD/Louis De Funès Diallo