Au lendemain du scrutin du 22 mars, en marge d’une conférence de presse, le gouvernement dresse le bilan officiel de la journée d’élections législatives et référendaire de ce dimanche 23 mars, s’élève désormais à 6 morts, selon le gouvernement.
Ce lundi après-midi, Albert Damantang Camara, ministre de la Sécurité, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle ses services ont accusé les manifestants de porter des armes, ce que le FNDC nie catégoriquement.
Dans son introduction, Albert Damantang Camara dresse le bilan de la journée dimanche faisant état de six morts, dont 4 semblent avoir été tuées par balles, et annonce l’arrestation d’un « élève gendarme », interpellé en possession d’une arme et soupçonné de meurtre.
Il affirme que des personnes ont été menacées parce qu’elles sont allées voter, que des armes ont été saisies dans les semaines précédant le vote et que les manifestants disposeraient de fusils d’assaut. Il alerte sur le risque d’escalade.
« Des familles ont été assiégées à leur domicile, avec des personnes qui avait des armes à feu, des armes de chasse, des calibres 12, des armes de guerre. Aujourd’hui, il y a des concessions qui sont menacées dans les mêmes quartiers ou aux alentours parce qu’hier, ils sont allés voter. »
Le directeur central de la police judiciaire relate, M. Fabou Camara qu’au cours de deux opérations, ses hommes ont entendu des tirs d’armes de guerre, avant de se replier. Il assure également qu’un homme a ouvert le feu faisant 4 blessés dans un bureau de vote. « Il y a eu des tirs entre ces jeunes bandits là et la police nationale » assure le directeur général de la police.
TBD/ Louis De Funès Diallo