Session de travail de l’union africaine sur la migration !

Aujourd’hui, nous avons poursuivis les sessions de travail de l’Union Africaine sur la migration.

Cette session qui a connu la participation des partenaires sociaux Africain sur les questions migratoires composés entres autres des représentants: 

– des jeunes;

– de la Société Civile; 

– du Bureau Afrique de l’OIM (Organisation Mondiale sur la Migration);

– Maires des villes Africaine;

– des gouvernements de l’Union Africaine;

– de l’OIT (Organisation Internationale du Travail); 

– des entreprises locales etc…

En ma qualité de représentant des jeunes des Nations Unies en Afrique sur les questions migratoires, j’ai tenu a rappeler l’importance d’intensifier le dialogue social en impliquant activement les jeunes qui sont les véritables concernés de cette situation alarmante du fait de la mauvaise gestion migratoire en Afrique.

J’ai également porté les voix de la jeunesse Africaine exprimées lors des récentes consultations virtuelles des jeunes que nous avons organisé entre Mars et Avril passés au cours duquel les jeunes africains ont pu relever les constats suivants: 

– Un manque de données probantes (statistiques) qui décrivent réellement les profils, compétences des migrants;

– Un manque de cadres intégrés de reconnaissance de l’éducation, de l’emploi et des formations des jeunes migrants, 

– Une inadéquation entre les formations initiales des jeunes migrants dans leurs pays  et les besoins d’absorption d’emplois dans les pays d’accueil;

– Un manque de politique cohérente, adaptée sur la gouvernance migratoire; 

– Un faible taux de partenariat bi et multilatéral pour coordonner et faciliter des migrations sûres, ordonnée et pacifiques en Afrique; 

– Un manque de politique d’insertion socioprofessionnelle des migrants en retour; 

– Une faible protection juridique, politique, diplomatique, sociale et sanitaire des travailleurs migrants qui parfois subissent des marginalisation dans le marché du travail….etc….

En fin, j’ai conclu en rappelant que le phénomène migration ont toujours existé et il est un fait normal pour aider à l’accélération de la mise en œuvre des plans de développement du continent et du monde. 

Aux Etats de trouver des mécanismes d’encadrement de la migration pour la rendre plus sûre, ordonnée, pacifique et orientée vers la croissance économique des pays d’accueil.

Nous ne devons pas voir la migration comme un mal en soit pour la population autochtone, mais plutôt la voire comme parmi les solutions au développement locale.

Je rappel que cette session alimentera la contribution de l’Afrique au prochain sommet mondial sur la migration.

Je vous tiendrai au courant pour les éventuelles évolutions.

Désolé, de ne pas pu vous partager les créneaux de participation, vu la limite des participation réservée aux partenaires sociaux pour le moment. Je n’hésiterai pas à chaque fois que l’opportunité se présente.

 

Par Thierno Abdoul Bah REPRÉSENTANT DES JEUNES DES NATIONS UNIES EN AFRIQUE SUR LES QUESTIONS MIGRATOIRES,

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