Traite des êtres humains : la Guinée toujours dans le deuxième tiers, mais dans la sous-catégorie des pays sous surveillance (Aboubacar Sidiki camara) !

Le comité national de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées, était face à la presse ce vendredi, 07 sous le thème “renforcement du partenariat entre Etat et société civile pour mettre fin à la pratique”.

Selon Aboubacar Sidiki Camara président le (CNTPPA), la traite des humains est une réalité en Guinée qu’il ne faut pas cacher. Cela à révélée par la CEDEAO et département d’état américain. Vouw vous souviendrai qu’en 2010  nous avons réaliser l’enquête nationale sur le travail et la traite des enfants en Guinée. Mais aujourd’hui nos activités sont cadrées dans un plan d’action élaborer en juin dernier qui récapitule toutes les activités majeurs que nous avons réalisées à 2020-2022.

Cette année le département D’état américain a mis la Guinée dans la catégorie des États sous surveillance. Cela veut dire que le département apprécie les efforts de la Guinée, mais en même temps formule des recommandations pour accentuer les efforts au niveau de l’enquête et de décisions de justice.

Aujourd’hui la Guinée est à la fois un pays de départ et un pays de destination des victimes de la traite. C’est ce qui fait que nous sommes en train de développer ‘e partenariat avec les pays voisins.  La semaine dernière nous avons eu une rencontre bilatérale avec nos homologue Sierra Leone. Et la recommandation majeure sortie de cette rencontre ce que pour mettre fin à cette pratique entre la Guinée et la Sierra Leone, il faut que nous ayons cet accord bilatérale qui va définir les engagements de chaque état pour mettre fin de cette traite franstrontalière. Nous avons espoirs que nous allons venir à bout de cette pratique à travers de tous les acteurs pour que nous puissions renforcer le cadre national de lutte contre cette pratique.

Le principale handicap c’est le déficit d’information au niveau des communautés. On se livre à la pratique sans s’en rendre compte. Lorsque vous recevez des enfants venant de l’intérieur pour travailler chez vous comme domestique est qu’ils n’en bénéficient pas du fruit de leur travail au profit d’autres personnes qui les recrute c’est là, la forme classique de la traite. Voilà l’obstacle majeure auquel nous sommes confrontés. Il y a aussi la résignation des victimes

Nous avons un cadre légal qui est disponible que nous voudrions bien mettre en œuvre. Le code penal définit, réprime la traite. Il faut attirer l’attention des magistrats. Heureusement que le comité national de lutte a pour co-président le ministère de la justice. Et les engagements sont pris et accentuer pout le renforcement des capacités de magistrats pour qu’il y ait tolérance zéro sur la traite de personnes.

Nous sommes un sous surveillance. Nous sommes dans une catégorie qui faot que si les recommandations formulées à la Guinée par rapport aux renforcements de capacités de magistrats, des agents de la chaîne pénale, à la poursuite, aux décisions de justice, si ces recommandations ne sont pas appliquées, le gouvernement américain va couper certaines formes d’aides quil accorde. Si la Guinée ne s’engage pas dans la mise en œuvre de ses recommandations, vous allez voir beaucoup de structures s’écrouler. A indiqué le président 

Aïssatou Baldé, a indiqué que le syndicat national des travailleurs (ses) domestiques, auquel elle appartient a identifié cette année 110 personnes victimes de traite d’êtres humains dont l’âge varie de 11 à 45 ans et qui sont en majorité composé de femmes.

Enfin, Hadja Mariama Souadou Diallo, président dudit comité, a indiqué que 43 personnes ont été jugées entre 2017 et 2019 pour la traite d’êtres humains.

 

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