GUINEE- Accusée d’avoir détourné 200 milliards de GNF, l’actuelle ministre Zenab Nabaya réagit: « prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur»

La ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, est accusé d’avoir détourné 200.000.000 miliards GNF

Réagissant à cet effet, ce jeudi 26 novembre à travers un post sur Facebook, la mise en cause s’est montrée très sereine.

Ci-dessous l’extrait:

Prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur !Je ne suis pas émue, ni ébranlée par votre publication, car autant qui est coupable doit s’expliquer , je ne vois pas de raisons pour un innocent de se justifier. En attendant que vous n’apportiez la preuve des ” faits” révélés dans votre ” enquête” auprès sans doute de sources douteuses , je vous pardonne votre outrage et votre outrance. C’est dommage pour notre pays que la presse, très souvent , soit complice de cadres et personnalités qui ont prospéré dans la délation, le mensonge, le clientélisme, et pour parvenir á leurs fins sont prêts à tout, à abuser de tout le monde, quitte à détruire des vies et des réputations établies. Dieu aide le pays et le Président à se débarrasser enfin du mal du carriérisme et des intrigues qui minent l’administration et font depuis toujours le malheur de la Guinée. J’insiste, je n’ai rien à me reprocher ni à cacher. Le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice.En attendant, j’informe, – pour ceux qui s’en inquiéteraient ou en douteraient de bonne foi- , que je n’ai été, à ce jour, mise en cause dans aucune affaire relevant de ma gestion actuelle ou antérieure : à commencer par Monsieur le Président de la République, personne ne m’a encore incriminé ou interpellé à propos de prétendus détournements, encore moins m’intimer de rembourser quoi que ce soit. Je défie quiconque de prouver le contraire. A la veille du remaniement ministériel qui aiguise les pires appétits et nourrit des tensions mortelles entre d’innombrables ” ministrables” , je sais que jusque sous mes pieds, une course est engagée pour ma succession, semble-t-il, ouverte. Je ne m’en préoccupe pas. Mais, mon honneur et ma réputation de femme, si. Au prix de ma vie, je les défendrai. Il y a le procès des hommes et le tribunal de Dieu» a-t-elle conclu

 

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