La Fondation Di-Singhé pour les communautés a été officiellement lancée ce vendredi, 18 décembre à Conakry, par l’écrivain guinéen Daouda BANGOURA.
L’auteur du livre « du village au palais » est revenu sur les objectifs visés par sa fondation.
« Cette fondation est là pour faire la promotion de la lecture en Guinée. Mais au-delà, elle viendra au chevet des familles en situation de précarité, des personnes vulnérables, mais aussi aux enfants déshérités que ça soit des calamités naturelles, viols de jeunes filles, cas de mariages précoces, des problèmes d’intégration des jeunes migrants,… Nous venons au chevet de ces personnes. Notre fondation est là pour défendre la cause humanitaire, mais aussi contribué à la promotion du livre et de la lecture », a-t-il expliqué devant un parterre de journalistes.
A l’en croire, l’idée de la création de la fondation Di-Singhé pour les communautés est née suite à la déclaration faite le 17 mars dernier, quand il a dédié son droit d’auteur aux personnes vulnérables.
« La fondation Di-Singhé c’est parce que j’ai voulu immortaliser le nom de l’acteur principal de mon livre qui s’appelle Di-Singhé qui a perdu son oncle dans un des chapitres où il a eu à brader seul, les préjudices de la vie avant d’atteindre son rêve. Donc pour moi, Di-Singhé doit être une incarnation de la jeunesse positive de cette jeunesse qui se veut compétente, complétive et sélective », a-t-il expliqué.
Pour atteindre ses objectifs, cet humaniste, demande au gouvernement et aux institutions internationales accréditées en Guinée, qui évoluent dans les secteurs de l’immigration clandestine, les violences basées sur le genre, l’éducation, l’entrepreneuriat,… de leur venir en aide.
Présent à cette cérémonie, Sansy Kaba Diakité, Directeur Général de la maison d’édition l’harmattan Guinée a félicité l’initiateur de ladite fondation.
« Toutes nos félicitations à l’équipe qu’il conduit. Nous croyons en lui. Et nous serons à ses côtés », a-t-il assuré.
De son côté, Facély II MARA, président des écrivains de Guinée, a souhaité bonne chance à l’écrivain. « Je le souhaite bonne chance. Je suis sûr que c’est une fondation qui va réussir », croit-il, tout en invitant les jeunes à écrire davantage.
A noter qu’une activité dénommée « un orphelin, un livre », est prévue par la fondation, le 25 décembre prochain, à Conakry.
TBD/ Louis De Funès Diallo