Une première conférence de presse pour Biden en pleine polémique sur les armes et les migrants

Près de deux mois après son investiture, le président américain Joe Biden va donner sa première conférence de presse jeudi 25 mars, un moment très attendu aux États-Unis et au-delà. Mais si la Maison Blanche voulait se couronner avec les succès de la nouvelle administration, la crise migratoire, le racisme envers la communauté asiatique, le débat sur les armes à feu et d’autres sujets d’actualité rendent ce premier rendez-vous avec la presse plus périlleux qu’attendu.

Il comptait parler de la réussite de la campagne de vaccination, qui va au-delà des prévisions avec déjà plus de 80 millions d’Américains vaccinés deux mois après son arrivée à la Maison Blanche. Joe Biden souhaitait également aborder le plan de relance validé par le Congrès, un plan massif de près de 2 000 milliards de dollars qui doit permettre aux Américains de tenir en ces temps de crise pandémique, économique et sociale.

Mais neuf jours après avoir annoncé la tenue de cette conférence de presse, Joe Biden va devoir aborder des sujets plus clivant, la faute à l’actualité de ces derniers jours. La question des armes à feu, après deux fusillades en l’espace d’une semaine qui ont couté la vie à 18 personnes, va ressurgir.

Périlleux

Tout comme la question migratoire. Les États-Unis faisant face à un afflux sans précédent de migrants depuis son arrivée à la présidence. Une crise que va désormais prendre en main la vice-présidente Kamala Harris.

La transition écologique, la lutte contre les discriminations, la question des inégalités raciales seront également des sujets sur lesquels le président sera amené à se prononcer. L’exercice est périlleux, le premier du genre pour Joe Biden, mais indispensable pour montrer l’engagement d’une présidence qui voit les défis se multiplier.

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